Une famille expulsée, laissée à quai, à Libramont. Les images ne vous ont pas laissés indifférents. Des milliers de vues et des dizaines de posts sur le Facebook de TV Lux. Des réactions en tous sens. Ces quatre dernière nuits, la famille les a passées en sécurité. Explications.

Jeudi soir, les Mémishi et leurs cinq enfants ont été logés par l’école de ceux-ci, l’ICA l’institut centre ardenne, à Libramont. Vendredi soir, une solution a été trouvée pour le week-end. La famille a trouvé refuge au sein de La Moisson, à Sainte-Ode. Elle y restera jusqu'à lundi prochain. Le CPAS de Libramont interviendra pour les frais occasionnés par cet accueil. Ses assistantes sociales poursuivent leur accompagnement des Mémishi en vue de retrouver un logement dans la région de Libramont suffisamment grand pour accueillir tout le monde. Le président du Centre d'Action sociale nous a précisé ce mardi : "Les assistantes sociales se démènent pour les aider et trouver des solutions. Le CPAS prend ses responsablités pour suivre et accompagner la famille, à partir du moment où sa situation s'est régularisée momentanément. Pour ce qui est de l'expulsion, on a fait ce qu'on avait à faire. Etant donné le rapport des pompiers et les importants problèmes électriques, nous n'avions pas le choix. Le bourgmestre  a fait ce qu'il fallait."

Les choses s’organisent donc, jour après jour. Un travail de longue haleine pour les Mémishi et les gens qui les soutiennent. Objectif maintenant : trouver une maison dans la région de Libramont avant jeudi, selon leurs proches, au risque d’être radiés des registres de la commune. La famille souhaite y rester afin de ne pas perturber la scolarité des enfants. Libramont, c’est là où la famille réside depuis deux ans. Elle y a trouvé un équilibre, a tissé un petit réseau social autour d'elle.

Suite à son expulsion jeudi passé, la Ligue des droits de l’homme et la Ligue des droits de l’enfant ont été avisés de la situation.