Agriculture

La saison des fraises a débuté à Signeulx : "elles sont délicieuses"

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 Publié le vendredi 10 mai 2024 à 14:40 - Mis à jour le vendredi 10 mai 2024 à 16:09    Musson

Les fraises commencent à faire leur apparition sur les étals des magasins en cette mi-mai.  Chez nous, c'est aussi le début de la récolte pour les fraises cultivées sous serre.  On fait la connaissance d'une productrice de Signeulx, dans la commune de Musson.


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Savoureuses et bien rouges… Les fraises sont de retour.  "Celles-ci ont même un petit arrière-goût de fraises des bois", nous propose de goûter Laura Geraerts, maraichère à Signeulx, dans la commune de Musson.  Et en effet, difficile de résister à ces premières fraises locales...

Cultivées sous serres froides (ndlr : couvertes, mais pas chauffées), Laura est parmi les premières productrice de Gaume à pouvoir en proposer.  Elle fait pousser une variété précoce, "qui produira à nouveau des fruits en septembre", précise-t-elle.  Chaque matin, elle les récolte à la main.  "Elles sont arrosées automatiquement vers 5h du matin.  Je les récolte ensuite à la main, avant qu'il ne fasse trop chaud sous les serres et que les limaces ne les aient abîmées."

Production et vente directe dans son magasin

Installée depuis 5 ans sous le nom Les cultures de Lauradis, Laura propose des fruits et légumes toute l'année.  Elle adapte ses plantations aux demandes de ses fidèles clients.  "J'ai par exemple testé l'année dernière des mini concombres, mais ça me demandait énormément de temps de récolte et mes clients semblent préférer les concombres qui poussent en extérieur, ceux qui ont comme des petites épines sur la peau et qu'on ne trouve pas au supermarché."

Elle vend sa production directement dans son petit magasin, situé quelques mètres plus bas que les serres et les potagers.  "Nous sommes ouverts les mardis et vendredis de 15h à 19h.  Je partage pas mal sur les réseaux sociaux (sur la page Lauradis), pour montrer que le reste du temps, je suis occupée sur les récoltes, les semis ou les plantations.  C'est ça aussi travailler seule, même si je peux régulièrement compter sur l'aide de mes proches..."

 Un appel de la terre et une passion devenue métier

Après des études de psycho, Laura a eu plusieurs jobs, mais aucun ne l'épanouissait réellement.  Elle a alors voyagé et a découvert le travail de la terre.  Elle a décidé de se lancer à son retour.  "Ma plus grande fierté, c'est de voir qu'Arthur, mon fils de 5 ans - qui est né en même temps que le projet - connait le nom des légumes que je cultive et vient manger les petits bois crus en les appelant les bonbons verts", sourit la jeune femme.


Julie Fohal