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Saint-Hubert : l'exploitation du Palais abbatial confiée à un groupement d'investisseurs

Saint-Hubert : l'exploitation du Palais abbatial confiée à un groupement d'investisseurs
 Publié le vendredi 17 mai 2024 à 17:44 - Mis à jour le vendredi 17 mai 2024 à 19:05    Saint-Hubert

C'est désormais officiel : la Régie des bâtiments, via un bail emphytéotique de 99 ans, confie l’exploitation du Palais abbatial de Saint-Hubert à un groupement d'investisseurs.


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Voilà deux ans, le Secrétaire d'Etat en charge de la Régie des bâtiments, Mathieu Michel, mandatait Idelux Projets Publics pour dégager des pistes de développement du Palais abbatial de Saint-Hubert, un ensemble de trois bâtiments : le palais proprement dit, les bâtiments de l'ancien centre de classes vertes et l'ancien pénitencier, qui représentent 15.000 mètres carrés en plein centre ville.

Aujourd'hui, le tout dernier conseil des ministres de cette législature vient de donner son feu vert pour le projet porté par quatre investisseurs (voir ci-dessous) qui veulent y créer un hôtel, une brasserie, un lieu culturel et une distillerie.

  • ALP, fondée par André LACIRE, société spécialisée en développement et exploitation de projets hôteliers qui a pour ambition d’inscrire cet établissement dans la collection de boutiques hôtels ANIMA LOCI (L’Esprit du Lieu) qu’il développe en Europe
  • EUROPA EXPO, dirigée par Alain MAGER, société active dans la création et la gestion de grandes expositions culturelles dont "J'avais 20 ans en 45"
  • GROUPE HAELTERMAN, distributeur de boissons indépendant sur le marché belge et également producteur de la bière St-Hubertus
  • Etienne BOUILLON, maître-distillateur bien connu en Belgique pour avoir créé le 1er whisky belge sous la marque Belgian Owl

"Saint-Hubert est un endroit important en Europe. Il fallait donc redorer l'image du centre-ville via une collaboration optimale. On va pouvoir investir et attirer de l'emploi", se réjouit le porte-parole du secrétaire d'Etat, Mathieu Michel.

De son côté, le bourgmestre Pierre Henneaux se dit "heureux évidemment ! Même ému car c'est le travail de ceux qui veulent que Saint-Hubert renaisse de son passé glorieux".

"Ce qui est décidé maintenant est le fruit d'un travail de conviction", poursuit Benoît Piedboeuf, député-bourgmestre de Tintigny impliqué dans les négociations. "L'inspection des finances voulait qu'on vende, mais on ne pouvait se départir de ce joyau du patrimoine public. Maintenant, il y a un délai de 18 mois pour monter le dossier".


Nicolas Lefèvre