Publié le lundi 08 janvier 2024 à 14:24 - Mis à jour le lundi 08 janvier 2024 à 14:46 Saint-Hubert
Lancer une fausse alerte à la bombe n’est pas sans conséquence. Le ou les auteurs risquent une amende pouvant s’élever à 2400€, et à une peine de prison allant de trois mois à deux ans.
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Les forces de police et de sécurité avaient beau s’attendre à une fausse alerte à la bombe visant ce lundi matin l’école secondaire libre de Saint-Hubert, l’intervention a tout de même été prise au sérieux : évacuation des élèves, sécurisation des abords de l’école, vérification des rues et ruelles avoisinantes, jusqu’à l’envoi depuis Bruxelles de deux équipes “maîtres-chiens” spécialisées dans la détection de produits explosifs. Autant de moyens qui ont un coût à charge des polices locale et fédérale, une vingtaine de policiers en tout, sans compter la perte de temps, ni la part de stress, même si très relative, pour la plupart des élèves, du corps professoral et des parents.
Mais si la mauvaise blague a peut-être eu de quoi réjouir le ou les auteurs, elle pourrait aussi leur en coûter. Renseignement pris auprès du parquet du Luxembourg, le code pénal prévoit une peine de trois mois à deux ans d’emprisonnement. Et quand bien même, ladite peine ne serait pas appliquée, le casier judiciaire, lui, en gardera une trace.
A cette peine, le tribunal a le pouvoir de fixer une amende allant de 50€ à 300€, à multiplier par huit, la hauteur des décimes additionnels, ce qui la porte à un montant situé entre de 480€ à 2400€. Ceci pour “quiconque aura, soit verbalement, soit par écrit anonyme ou signé, soit par agissement quelconque, sciemment donné une fausse information concernant l’existence d’un danger d’attentat contre les personnes ou les propriétés”, comme le stipule l’article 328 du code pénal.