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Une explosion fictive au sein de la prison de Marche

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 Publié le mardi 16 mai 2023 à 16:38 - Mis à jour le mardi 16 mai 2023 à 17:08    Libramont - Marche-en-Famenne - Province

Ce mardi matin, un exercice d'ampleur s'est déroulé au sein de la prison de Marche-en-Famenne. Cet exercice, piloté par le gouverneur de la province de Luxembourg, a consisté à l'évacuation de blessés par les services d'intervention et de secours. Un centre de crise a d'ailleurs été mis en place à Libramont pour chapeauter l'opération. 


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Sur base d'un scénario, une explosion accidentelle de gaz vient de se produire dans les cuisines de la prison de Marche-en-Famenne. Promptement, les services d'intervention et d'urgence arrivent sur les lieux. L'objectif est de se coordonner pour évacuer les blessés. "Trente blessés devant être pris en charge, d'abord par les pompiers pour les évacuer et puis par les services médicaux pour les trier et les acheminer vers un endroit où ils pouvaient être traités", explique Anne Dalemans, coordinatrice en planification d'urgence pour le cabinet du gouverneur.

Anticiper pour mieux réagir

150 personnes dont une trentaine de figurants maquillés et grimés prennent part à cet exercice. À Libramont, des informations sont activement communiquées au centre de crise. C'est là que les décisions sont prises avec les représentants des différents corps d'intervention. "Il y a tester l'alerte car, même dans un exercice, on se rend compte que c'est quelque chose de compliqué", confie le gouverneur Olivier Schmitz. "Il faut se coordonner sur le terrain, au centre de crise, et faire passer de l'information. C'est-à-dire que l'enjeu, c'est comment on peut prendre des décisions ici avec une image que nous n'avons pas et qui vient d'acteurs de terrain".

Cet exercice est un préambule à l'élaboration d'un plan d'urgence relatif aux prisons. Obligation légale qui incombe aux services du gouverneur, eux-mêmes observés par de hauts fonctionnaires. Pour le directeur de la prison de Marche, cela permet d'anticiper les situations. "Vous testez non seulement vos procédures, mais vous vous testez vous-même", explique Jean-Philippe Koopmansch. "À certains moments, on se perdrait presque dans le scénario. J'étais même parfois très content que ce soit un exercice parce qu'on se rend compte de choses auxquelles on n'aurait pas spécialement pensé ou que l'on pourrait améliorer donc c'est très instructif".

Et en parlant d'améliorations, les parties prenantes insistent sur la communication. Qualité qui permettra d'être plus efficient en cas d'alerte réelle.


Nicolas Lefèvre