Publié le jeudi 03 mars 2022 à 16:31 - Mis à jour le lundi 14 mars 2022 à 11:10 Libramont
Cela fait une semaine que la guerre a éclaté en Ukraine. Un million de réfugiés ont déjà fui le pays tandis que d'autres tentent de le faire. C'est que le cas de la sœur et du neveu d'Irina. Cette Libramontoise ne quitte pas son téléphone. D'un moment à l'autre, elle s'apprête à prendre la route pour les récupérer, en Pologne.
Recevez notre newsletter pour ne rien manquer de l'info, du sport et de nos émissions
Irina s'accroche à son téléphone. Avec son mari, elle s'apprête à prendre la route, direction la Pologne pour enfin récupérer sa sœur Nell et son neveu Maksim, âgé de 9 ans. Celle-ci vivaient à Odessa (sud de l'Ukraine), cachée dans un bunker. Avec son fils, elle est à bord d'un train pour Przemysl, dans le sud-est de la Pologne. Son mari, lui, doit rester au pays. La famille d'Irina et sa belle-famille également sont toujours là-bas. Ils résident à 150 kilomètres de Kiev.
"(...) On ne mange pas, on ne dort pas. On ne pense qu'à eux..."
Irina tente de les joindre, tous les jours, mais les coupures d'électricité et d'eau sont fréquentes. Au téléphone, beaucoup de larmes, ici et là-bas. Irina et ses proches vivent sous tension, suspendus aux informations qui tournent en boucle à la télévision et sur les réseaux sociaux. Heureusement, il y a le soutien et la solidarité que beaucoup leur manifestent. Elles font du bien en attendant les retrouvailles avec sa sœur et son neveu.
