C'est une institution à Saint-Léger ! La boucherie Dropsy est à remettre. Ses propriétaires souhaitent anticiper leur départ à la retraite. Ils cherchent donc un repreneur qui perpétuera l'histoire de ce commerce.

Dans un peu plus d'un an, c'est avec émotion que Roland et Véronique Dropsy diront au revoir à leurs clients. Après 24 ans de passion,  le couple aspire à une retraite bien méritée.

“Au printemps 2027, je serai en âge de prendre ma retraite. Il y a des signes qui montrent qu’il est temps de passer la main, le tout est maintenant de trouver un repreneur”, confie Roland Dropsy. 

Le départ de Roland et Véronique n'est pas pour demain. Mais dans la boucherie, l'annonce fait forcément des déçus. 

“Ca fait forcément quelque chose”, témoigne Lily, une habituée. “Lorsqu’on est habitué à une boucherie, on s’inquiète forcément de savoir qui va reprendre”. “On espère qu’ils trouveront un repreneur qui continuera avec des produits de même qualité. Et surtout qu’on conservera cette boucherie, sinon il va falloir aller loin pour acheter de la viande”, commente une autre cliente.

Si Roland et Véronique anticipent leur départ à la retraite c'est pour trouver la perle rare qui perpétuera l'histoire de leur boucherie. Partis de rien, ils ont, au fil des années, su fidéliser leur clientèle avec leur charcuterie, foie gras et autres produits artisanaux. Roland a donc à cœur de transmettre son savoir-faire. 

“Si on trouve une personne dans quelques mois, cela nous permettra de la former, de lui transmettre nos recettes et notre manière de travailler si cela l’intéresse”, explique Roland Dropsy. 

 Maintenir une boucherie à Saint-Léger, c'est en partie conserver la vie du village. Un service à la population aussi lorsqu'on sait que non loin de là, à Arlon, dans le chef-lieu de la province, il ne demeure aujourd'hui plus aucune boucherie artisanale.

Pauline Martial