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Défense : un bataillon belgo-luxembourgeois dès 2030

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 Publié le jeudi 13 octobre 2022 à 12:37 - Mis à jour le jeudi 13 octobre 2022 à 15:45    Province

Un bataillon de reconnaissance belgo-luxembourgeois verra le jour en 2030. 700 hommes en feront partie, principalement à Arlon mais aussi à Marche et à Diekirch. 


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La ministre belge de la Défense, Ludivine Dedonder, et son homologue luxembourgeois François Bausch, ont signé ce mercredi une déclaration d'intention concernant l'implantation d'un bataillon de reconnaissance binational.

Cette nouvelle s'inscrit dans des négociations entamées en août 2021. Ce bataillon verra le jour en 2030 - voire 2028 - et sera implanté à Arlon, avec des antennes à Marche-en-Famenne et Diekirch (GDL). Fort de 700 hommes, ce bataillon sera équipé véhicules de reconnaissance spécialisés, capables d'interopérer avec les équipements du programme CaMo (capacité motorisée) en cours d'acquisition par la Défense belge. 

Pour Ludivine Dedonder, cette signature "est une nouvelle illustration de notre volonté commune de contribuer concrètement à la construction de l'Europe de la Défense [...] Cette nouvelle coopération avec le Luxembourg s’inscrit dans une suite logique d’autres partenariats développés au fil du temps tels que l'unité binationale BNU A400M qui gère la flotte commune de 8 aéronefs A400M ou de déploiements conjoints de nos militaires en opération."

Vecteur d'emplois

A notre micro, elle ajoute : "c'est une excellente nouvelle pour la province de Luxembourg. Arlon fonctionne actuellement comme centre d'entrainement mais fonctionnera demain comme une sorte de troisième caserne du futur, comme nous en construisons à Charleroi ou à Grammont. La Défense recrute énormément, il y a aura donc des opportunités d'emplois par la création de ce bataillon."

Contexte actuel

François Bausch, ministre luxembourgeois de la Défense, estime pour sa part que "la création de ce bataillon binational servira comme projet de coopération de référence au niveau européen pour augmenter l’efficience et l’efficacité de nos forces armées. Il permettra également d'augmenter l’interopérabilité entre nos armées, qui est devenue d’autant plus importante au niveau de l’OTAN depuis les événements en Ukraine. Le bataillon générera également des opportunités de coopération additionnel entre nos deux pays et au niveau européen, contribuant ainsi au renforcement de la sécurité au sein de l’Alliance et de l’Union européenne."