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Artificialisation des sols. Le résidentiel ronge les terres agricoles

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 Publié le vendredi 15 novembre 2019 à 17:57 - Mis à jour le samedi 16 novembre 2019 à 17:35    Province


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Dans sa déclaration de politique régionale, la nouvelle majorité wallonne a écrit vouloir plafonner l'artificialisation des sols d'ici 2050. Les plafonds ne sont pas encore définis mais le gouvernement entend limiter l'impact sur les zones vertes et particulièrement les terres arables.

Focus sur l'artificialisation des sols en Province de Luxembourg

L'institut wallon de l’évaluation, de la prospective et de la statistique (Iweps) a réalisé un inventaire statistique de la siuation sur base des données cadastrales.

On y apprend notamment que la Province de Luxembourg est la moins artificialisée de Wallonie, avec 5% de terres artificialisées. Un terme qui regroupe tous les terrains qui son retirés de leur état naturel. 

Attention, cela comprend notamment les anciennes carrières (comme celle de Schoppach occupée par les zadistes) ou les camps militaires (celui de Lagland occupe 2600 ha). Des zones qui abritent de la biodiversité.


  Sur cette carte de l'Iweps, il est possible de situer les communes de la Province parmi les communes wallonnes. On y découvre ainsi que Léglise est la commune la moins artificialisée de Wallonie.

On notera aussi que ce sont les terrains résidentiels qui progressent le plus depuis 2002, passant de 8.939 ha à 11.639 ha, soit une augmentation de 2.700 ha en 17 ans.
En comparaison, les terrains à usage industriel et artisanal ont progressé de 334h pour ateindre 1.718 ha en 2019.


Les terres agricoles trinquent

Selon les chiffres de l'Iweps, les forêts luxembourgeoises n'ont perdu en 17 ans que 0,4% de leur surface, ce qui représente 565 ha.

En comparaison, toujours en Luxembourg, les surfaces enherbées et friches agricoles ont reculé de 1.188 ha, tandis que les terres arables et de cultures permanentes, ont perdu 2.400 ha en 17 ans.