Publié le vendredi 26 janvier 2024 à 12:20 - Mis à jour le vendredi 26 janvier 2024 à 17:53 Aubange - Messancy
Ce vendredi 26 janvier, les agriculteurs du sud Luxembourg ont rejoint la manifestation de leurs homologues français à la frontière franco-belge. Une action de blocage est en cours mais devrait rester limitée.
Recevez notre newsletter pour ne rien manquer de l'info, du sport et de nos émissions
Comme annoncé, les agriculteurs belges ont rejoint les Français qui depuis ce jeudi mènent des actions de blocage en Moselle. Un convoi français de tracteurs a rejoint la frontière à hauteur de Mont St Martin à deux pas des communes d'Aubange et Messancy.
Trente tracteurs belges ont filtré durant une bonne partie de l'après-midi les voitures se dirigeant vers la France. Dans l'autre sens, plus de quatre-vingts véhicules français ont fait de même.
Les politiques européennes dans le viseur
Le choix d’une action à la frontière n’est évidemment pas anodin. La Politique Agricole Commune est dans le viseur des syndicats.
Pour eux, la PAC est de moins en moins commune, car chaque état européen ajoute ses règles. Les agriculteurs se retrouvent désavantagés par rapport aux importations des pays qui ne respectent pas ces normes.
Ce premier rassemblement franco-belge est un symbole fort. "Cela prouve le malaise et la volonté de tout le monde de dire "on fait front, ce coup-ci, c'est bon" ", explique Bernard Léonard, responsable de la FDSEA 54, la Fédération des syndicats d'exploitants agricoles de Meurthe-et-Moselle.
L'agriculteur français poursuit :"l'état français va devoir comprendre, tout comme les pouvoirs publics européens. Nous sommes contents de recevoir ici nos amis belges et de pouvoir échanger avec eux. On est sur 99 % de la ligne d'accord ensemble".
La FJA Sud-Luxembourg passe à l'action
On le voit sur nos photos, de jeunes agriculteurs belges de la FJA Sud-Luxembourg ont décidé de se joindre à cette opération de blocage qui ne devait durer que le temps de midi. Avant de rejoindre l'ancien poste frontière, ils s'étaient donné rendez-vous, un peu avant Aubange.
« L’occasion était trop belle de ne pas montrer notre soutien aux voisins français », nous explique Corentin Jaaques, Vice-président national de la Fédération des Jeunes Agriculteurs.
