Le conseil d'administration de Vivalia s'est réuni ce mardi 5 septembre. Dans un communiqué, il réaffirme sa volonté de concrétiser le projet Vivalia 2025.

"Les membres du Conseil d’administration de Vivalia ont pris connaissance ce mardi 5 septembre de l’intention de  la Ville d’Arlon de se réserver le droit de déposer, devant le Conseil d’Etat, un recours à titre conservatoire à  l’encontre du permis octroyé pour le futur CHR Centre-sud à Habay-Houdemont. 

Le projet Vivalia 2025 est  maintenu et inchangé 

Le Conseil d’administration réaffirme sa volonté ferme de poursuivre et de concrétiser le projet Vivalia 2025 suivant  le modèle qu’il avait validé au printemps et qui a ensuite été déposé à l’AVIQ le 15 avril dernier, dans le cadre du  second plan à la construction de la Région wallonne.  

Ce modèle prévoit un maillage des soins articulé autour de 2 hôpitaux aigus (l’un à Marche, l’autre à Habay Houdemont) qui travailleront en complémentarité avec un ensemble de Centres de Santé et de Proximité (CSP).  

Le Conseil d’administration réaffirme par ailleurs sa volonté de définir, en concertation avec les communes  concernées, les activités complémentaires à celles offertes par les CSP et qui pourraient ainsi permettre de constituer  de véritables pôles de santé non-hospitaliers offrants de multiples services et prestations à la population. Il en va  de même pour la localisation de ceux-ci ainsi que pour la réaffectation des sites hospitaliers appelés à disparaître à  terme".

On se souviendra que les élus arlonais ont récemment réclamé le maintien d'un hôpital de jour à Arlon et donc d'une activité aiguë, ainsi que des lits de revalidation. "Nous allons démarrer l'étude qui doit déterminer la manière dont la revalidation sera articulée en province de Luxembourg, et toutes les parties seront invitées autour de la table", nous avait assuré le directeur général Pascal Mertens. "La manière d'aborder la revalidation  évolue elle-aussi constamment, nous glisse un médecin spécialiste. Nous devons avancer, voir ce qui se fait, en Flandre par exemple où d'autres modèles fonctionnent. A ce stade il serait  inopportun de promettre quoi que ce soit à des communes qui le réclament. La revalidation doit être construite sur l'ensemble de la province".  

La communiqué de Vivalia a aussitôt fait réagir des élus arlonais : "Il traduit à quel point le mépris et le manque d’écoute aux positions alternatives est toujours bien d’application. C’est honnêtement scandaleux comme réaction, le mépris continue", nous écrit Matthieu Sainlez, conseiller communal et représentant arlonais à l'assemblée générale de Vivalia. "Nous sommes pour des compromis, mais apparemment pas le CA de Vivalia,  c’est un abus de position dominante", ajoute-t-il.

Vivalia aura vite fait de répondre que l'heure n'est plus aux débats et que le dossier a reçu le feu vert au niveau wallon. Les équipes de Vivalia s'attèlent d'ailleurs maintenant aux cahiers des charges pour le gros oeuvre.

Frédéric Feller Christophe Thiry