Publié le vendredi 01 avril 2022 à 09:14 - Mis à jour le lundi 04 juillet 2022 à 15:33 Florenville
C'est le dossier épineux de la législature (et des précédentes) à Florenville : la pérennisation des maisons de repos. D'après nos confrères de SudInfo, un accord est sur le point d'aboutir entre le CPAS et l'intercommunale Vivalia qui reprendrait le home la Concille avec une rénovation-extension à la clé.
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Le conseil d'administration a marqué son accord de principe pour une reprise du home la Concille à Florenville. Le site serait agrandi et rénové avec une capacité de 129 lits, tandis que celui de Villers-devant-Orval serait fermé. Le projet avait déjà été évoqué par la majorité florenvilloise en 2019 qui restait confrontée à un problème de financement malgré une promesse de subsides de 7 millions d'euros.
Aujourd'hui, un embellie semble en vue puisqu'un accord est sur la table entre l'intercommunale Vivalia et le CPAS de Florenville. Nos confrères de SudInfo citent une source interne du dossier qui expose les avantages de cette reprise : " cette répartition va permettre de mutualiser les charges et les investissements. Cela répond à nos difficultés à recruter. Mais cela permettra aussi de de spécialiser des personnes et des services".
Un dossier sensible
La reprise des homes a déjà suscité pas mal d'inquiétudes au sein du personnel ces dernières années, du côté de Vivalia on préfère donc jouer la carte de la prudence, singulièrement dans le chef d'Yves Planchard, à la fois président de l'intercommunale et échevin à Florenville :
"On travaille effectivement à une reprise mais le protocole d'accord entre Vivalia et le CPAS de Florenville n'est pas signé, d'autant qu'il reste des conditions suspensives notamment au niveau de l'Aviq" explique Yves Planchard.
Même prudence du côte du président du CPAS, Dorian Simon : "la machine est en marche mais il n'y a pas encore d'élément décisionnel actuellement".
On le comprend, aucune des deux parties ne souhaite mettre à mal la résolution d'un dossier sensible. La reprise par Vivalia pourrait résoudre le double problème auquel est confrontée la majorité communale: maintenir le service aux personnes âgées sans toucher au personnel et trouver un partenaire pour alléger les finances communales.
D'un point de vue purement syndical, l'idée d'une reprise par Vivalia est plutôt bien accueillie si l'on en croit les propos de Dominique Wilkin, responsable des services publics à la CSC Luxembourg, cité par Sudinfo : "On sait que le CPAS et Vivalia permettront un dialogue ouvert et trouveront une solution pour que le transfert se fasse de manière concertée avec les organisations syndicales".
