Publié le mercredi 01 mai 2024 à 11:58 - Mis à jour le mercredi 01 mai 2024 à 23:07 Libramont
En ce jour de la fête du travail, la FGTB organisait sa traditionnelle Fête des travailleurs. L'occasion pour le syndicat socialiste de faire entendre sa voix auprès de partis politiques de gauche durant un débat, à l'aube des élections.
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Le premier mai bat son plein, et les revendications syndicales y afférent également. L'occasion pour les socialistes de rappeler les inquiétudes de leurs affiliés est toute trouvée.
"C'est l'occasion pour nous de se rappeler les conquêtes sociales du passé mais aussi de parler du présent et de nos revendications à la veille des élections sociales et politiques.", explique Joël Thiry, Secrétaire régionale FGTB Luxembourg.
Parmi les revendications : hausse du pouvoir d'achat, emplois plus durables et de qualité et prise en compte des enjeux environnementaux. Des sujets que les politiques ont bien saisi.
"Avec la mutualité socialiste du Luxembourg, nous avons co-construit une proposition concrète visant à favoriser l'installation durable de médecins dans les zones en pénurie, explique la présidente du PS Luxembourg Mélissa Hanus. Une autre priorité, évidemment, c'est l'emploi."
"La question de l'augmentation du coût de la vie passe en avant-plan, constate Romain Gaudron, co-président de Ecolo Luxembourg, mais aussi d'autres enjeux de territoire comme la mobilité ou la question des soignants."
Un débat qui peut répondre à une certaine forme de défiance politique que le syndicat constate en croissance, que comprend Romain Gaudron mais est tempérée par Mélissa Hanus.
Malgré son invitation, le PTB n'a pas répondu présent à ce débat, faute de candidat en province de Luxembourg, au grand dam de Joël Thiry, qui "montre une certaine liberté, je n'oserais pas dire mépris, de la population luxembourgeoise". Une absence qu'il ne comprend pas, vu les scores obtenus par le Parti du Travail belge.
Si la FGTB rappelle que ce jour férié est la fête de tous les travailleurs et pas uniquement pour les socialistes, aucun autre parti politique n'était convié, ni droite ni centre puisque la FGTB appelle au front des gauches. Un front qui va déjà se jouer dans deux semaines, puisqu'avant les élection fédérales, régionales et européennes, ce sont les élections sociales dans une centaine de grandes entreprises de la province qui sont attendues.
