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Démission de la présidente de Vivalia : Ecolo salue la décision et exige un pas de côté du directeur général

Démission de la présidente de Vivalia : Ecolo salue la décision et exige un pas de côté du directeur général
 Publié le jeudi 27 mai 2021 à 21:42 - Mis à jour le lundi 04 juillet 2022 à 15:33    Province


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Pour les écologistes, la démission de Marielle Remy de son poste de présidente de Vivalia est le signe d'un malaise plus profond au sein de l'intercommunale hospitalière. Les Verts exigent que le directeur général fasse un pas de côté.



« La décision de Marielle Remy est courageuse et salutaire seulement et seulement si son parti (PS ndr) endosse son indignation et son combat pour une réelle meilleure gouvernance chez Vivalia »


Le ton est donné par le député wallon Jean-Philippe Florent, co-président d’Ecolo Luxembourg, pour les Verts, il ne semble faire aucun doute que la décision de la socialiste fait suite aux difficultés au sein de l'intercommunale et au projet avorté de réorganisation du management :



« Suite à notre recours concernant la désignation de Yves Bernard comme conseiller stratégique et la décision du ministre Collignon exigeant une relation pyramidale hiérarchique entre le directeur général et le conseiller stratégique, nous savions que la situation était délicate et jamais nous n’aurions imaginé que le CDH persiste et envisage de casser la décision au Conseil d’Etat pour permette à Yves Bernard de créer son poste de conseiller stratégique clé-en-main, sans trop de contrainte ni trop de contrôle hiérarchique. Marielle Remy a résisté, c’est bien mais sera-t-elle suivie par son parti ? Quelle est la position de la nouvelle présidente du PS à cet égard ? Le PS et le MR suivront-ils l’aveuglement du CDH au profit d’un homme, d’intérêts sous-localistes et au détriment d’une vision de soins de santé à l’échelle de la province ? ».



"Etat des lieux glaçant des démissions et difficultés" au sein de Vivalia


Pour Brigitte Pétré, administratrice à Vivalia, le dernier conseil d'administration a dressé un bilan peu reluisant de la situation au sein des nos hôpitaux  :



« Il nous a été présenté un état des lieux objectif et glaçant des démissions et difficultés importantes qui touchent le personnel infirmier particulièrement à l’hôpital de Bastogne, mais pas que. Le manque d’infirmières est également criant à Arlon, tout autant que celui de spécialistes faisant partie des gardes obligatoires pour un hôpital aigu. Idem à Marche, où nous avons appris que le SMUR risque d’être mis au rouge plusieurs jours pendant les mois d’été par manque de personnel. Marche jouerait sa survie! Sans compter l’état d’épuisement et d’écœurement de bons nombres de membres du personnel face à la crise covid et à la gestion des priorités par le management de Vivalia. Et qu’est-il proposé ? Une communication positive... dans l’attente du nouvel hôpital centre-sud. C’est sidérant. »


Les écologistes, seul "l'intérêt général doit primer" dans la perspective de l'aboutissement du projet Vivalia 2025. Et visiblement cela se traduit par l'écartement du directeur général Yves Bernard, sommé de faire "un pas de côté".

Tout comme le syndicat CSC, Ecolo demande en outre une réaffectation des moyens de l'intercommunale pour revaloriser les salaires des infirmières.



F. Feller





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