Vendredi 24 novembre, Benoit Lutgen (Engagés), Georges-Louis Bouchez (MR), Mélissa Hanus (PS), Saskia Bricmont (Ecolo) et Marc Botenga (PTB) ont débattu à l'INDSE de Bastogne, devant les élèves de 5e et 6e secondaire, sur la question énergétique

La section pédagogie active et transversale (PAT) de l'INDSE, 2ème et 3ème degrés de Bastogne, a organisé un débat politique centré sur la question des énergies. Et l'école avait invité des personnalités politiques belges : Mesdames Bricmont et Hanus, Messieurs Lutgen, Bouchez et Botenga ont ainsi répondu présents. Le débat a été préparé en amont par les élèves de la section PAT, avec Mr Burnotte et Mme Mélotte du CIEP. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les 5 politiciens ont défendu leur position. Un vrai et bon débat, avec parfois quelques piques lancées entre les futurs candidats. 

"J'ai vraiment apprécié ce moment. Les réponses, le respect entre les politiciens et le déroulement de celui-ci m'ont franchement bien plu. Avant le débat, j'avais des convictions. Mes idées se rapprochaient plus sur celles d'un tel candidat, car je croyais qu'il était le seul à défendre cette partie de l'écologie. Maintenant, j'avoue que je suis un peu désorienté, car je me retrouve aussi dans la position défendue par d'autres candidats. Ce fut vraiment très enrichissant", explique cet élève  

Il faut savoir que les élèves de la section avaient préparé et envoyé les questions à l'avance aux politiciens. D'autres questions se sont ajoutées au moment où les étudiants présents dans la salle ont eu la parole, à la fin du débat qui a duré 2 bonnes heures. "Est-ce que le prix de l'électricité va diminuer ? Arrivera-t-on aux objectifs fixés par l'UE en matière de CO2? Doit-on supprimer le nucléaire en Belgique? Pourquoi taxer les propriétaires de panneaux photovoltaïques ? Pourquoi toujours taxer les citoyens et pas assez les industriels? Quels seront les impacts, d'ici 5 ans, sur le prix du gaz et de l'électricité si la Russie et l'Ukraine sont encore en guerre?", sont quelques questions abordées et auxquelles les politiciens ont tenté de répondre.

L'occasion pour ces jeunes dont beaucoup seront des primo votants en 2024 de se forger une opinion, avant les élections de juin et octobre.