Responsables de crèches, puéricultrices, accueillantes, communes, asbl... quelque septante personnes ont échangé sur la place de l'accueil de la petite enfance en province de Luxembourg, ce lundi soir à Neufchâteau. Face à la diminution annoncée des subsides, le secteur craint des répercussions sur l'offre d'encadrement.
Réunis à l'initiative de l'asbl Promemploi, septante acteurs de l'accueil de la petite enfance, en crèche ou à domicile, ont échangé -en mode détente et travail- sur leurs réalités. "C'est important ce type de rencontres. De là naissent des idées, des collaborations, qui pourront peut-être apporter des débuts de solutions aux réductions budgétaires auxquelles nous devront faire face", explique Sylvie Lefèbvre, directrice de Promemploi asbl
"En Luxembourg, on a des crèches qui ouvrent tôt le matin et ferment tard le soir. Le risque est que, pour faire des économies, ces structures revoient leurs plages d'ouverture à la baisse, au détriment des parents qui n'ont peut-être pas d'autres choix"
Sylvie Lefèbvre, directrice de Promemploi asbl
Ces mesures ajouteront encore un peu plus de pression sur l'encadrement. "Il y en a déjà beaucoup. Les structures du Luxembourg sont blindées. Les listes d'attentes sont longues. Les équipes sont épuisées. Il y a un manque de personnel. Il y a de l'épuisement, du burn-out. La pression financière sur les crèches va s'ajouter".