Publié le vendredi 13 juin 2025 à 17:57 - Mis à jour le vendredi 13 juin 2025 à 18:07 Arlon - Province
L'épineuse question de l'imposition des travailleurs frontaliers français en Belgique s'est invitée au conseil provincial ce vendredi après-midi par le biais d'une question d'Ecolo. La réponse du député Stéphane De Mul a notamment permis d'objectiver le nombre d'employés français de Vivalia.
A travers une question à tiroirs, parfois sarcastique, le député écolo Jean-Pierre Wilvers a interpellé le député provincial en charge des questions de santé, Stéphane De Mul sur la future taxation des travailleurs frontaliers et les conséquences pour l'intercommunale Vivalia. Ainsi que sur la politique provinciale en matière d'incitants pour les professions en pénuries.
Le député a fait la liste des nombreux moyens et plans développés par la Province, "en collaboration avec les acteurs de terrain", pour améliorer le bien-être au sein du personnel de nos hôpitaux. Et il affirme que le nombre de départs s'est ralenti sur tous les sites et que la tendance a été inversée, même si l'on se trouve toujours en pénurie. Des chiffres que conteste Ecolo.
Mais on a pu se rendre-compte de l'ampleur que cette décision administrative de taxer les frontaliers français en Belgique risque d'avoir sur nos soins de santé en zone rurale et frontalière : 393 équivalents temps-plein sont concernés rien que chez Vivalia dont une majorité occupée par des infirmières. Pour toute l'intercommunale de soin, 481 personnes seraient impactées. Nouveau partenaire de majorité le MR a aussi souligné ces résultats avant que le débat ne glisse sur les causes de ces différences salariales, de l'autonomie fiscale des états et de la pression fiscale belge sur le travail.
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