Publié le mercredi 24 août 2022 à 10:19 - Mis à jour le mercredi 24 août 2022 à 14:38 Vielsalm
Ce mardi, le ministre wallon de l'économie et de l'agriculture, Willy Borsus, a rendu visite au centre européen du cheval de Mont-le-Soie, dans la commune de Vielsalm. Un centre qui propose plusieurs services aux éleveurs de la filière équine et qui s'apprête à collaborer avec d'autres pays européens.
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Depuis plusieurs années, le centre européen du cheval réalise des tests d'allure et de symétrie avec plusieurs périodes de trot. Grâce à ces tests, les vétérinaires peuvent diagnostiquer des anomalies ou douleurs. "Ici, nous avons une jument qui a un défaut d'aplomb au niveau de l'antérieur droit qui, à l'époque, avait occasionné une tendinite, et a cicatrisé, mais garde malgré tout des séquelles", explique Jean-Philippe Lejeune, vétérinaire et directeur du centre. L'objectif d'un tel diagnostic est d'éveiller l'attention quant à l'état physique d'un cheval de sport afin d'améliorer son parage (entretien du sabot).
Une délégation d'Arabie Saoudite accueillie ce mercredi
Ce savoir-faire, le centre compte le partager dans le cadre du nouveau projet européen EUNetHorse, tout en insistant sur la qualité de la sélection du cheval de sport belge, dont les semences pourraient être exportées davantage. "Une délégation d'Arabie saoudite va d'ailleurs bientôt arriver en mission chez nous", dévoile Didier Serteyn, administrateur-délégué. "Nos arguments, c'est bien sûr le jumping où les Belges sont au top mondial, le dressage, et l'endurance avec le pure-sang arabe. Nous avons ici des reproducteurs qui sont sélectionnés pour des courses de longue distance équivalents à des marathons".
Et le cheval de trait ardennais ?
Afin d'optimiser la sélection, le centre de Mont-le-Soie réalise des examens pour identifier la présence ou non de pathologies chez les chevaux de trait ardennais. Un savoir-faire qui pourrait également être transmis, selon Michel Ectors, président du stud-book : "Que le même examen soit réalisé en France pour les jeunes étalons candidats à la monte, mais aussi au Grand-Duché de Luxembourg. Bien sûr, ce serait l'équipe du centre de Mont-le-Soie qui formerait les vétérinaires à la technologie radiologique car déplacer un cheval de Dijon ou de Besançon pour venir ici, c'est coûteux".
Et pourquoi pas, par la même occasion, promouvoir les vertus du cheval de trait ardennais à qui l'on cherche encore des débouchés dans les vignobles par exemple.
