Info

Bérismenil s'est souvenu du Joker, ce bombardier US tombé en avril 1944

video loading
loading video
 Publié le vendredi 26 avril 2024 à 16:57 - Mis à jour le vendredi 26 avril 2024 à 17:10    La Roche-en-Ardenne

Ce vendredi, les habitants de Bérismenil, dans la commune de La Roche, ont commémoré la mémoire de l'équipage du Joker, ce bombardier américain qui s'est craché sur une colline du village il y a 80 ans. 


Newsletter

Recevez notre newsletter pour ne rien manquer de l'info, du sport et de nos émissions


C'était sur cette crête, il y a tout juste 80 ans. De retour d'une mission au dessus de l'Allemagne, un B-17 américain, surnommé The Joker, se crache sur la colline des Crestelles, à Bérismenil, le 13 avril 1944. Sur l'équipage de dix aviateurs, neuf ont pu sauter de l'appareil. L'un d'entre, par contre, est tué durant l'opération.

Parachutés entre Vielsalm et La Roche, deux membres de l'équipage ont pu être exfiltrés en Suisse. Les sept autres ont été faits prisonniers. "Certains ont été envoyés en Allemagne, d'autres en Pologne, explique l'historienne Isabelle Engels, spécialiste du Joker. Ces derniers ont participé aux éprouvantes marches de la mort, sous -30 degrés."

 Délégation américaine

C'est la mémoire de cet équipage qui a été célébré ce vendredi à Bérismenil. Un village dont l'histoire du Joker et de son mitrailleur James Young résonnent encore, 80 ans plus tard. Le nom de l'aviateur américain figure d'ailleurs sur le monument aux morts de la Deuxième Guerre mondiale, au centre du village.

Lors de ces commémorations, autorités, écoliers, étudiants et villageois avaient été rejoint par un contingent américain de la base de l'OTAN de Gelsenkirchen. "Nous participons à ces commémorations depuis plusieurs année mais cet anniversaire a une saveur particulière vu qu'il marque les 80 ans du crash de l'avion, explique Andy Clevenger, de la Légion américaine. C'était donc important pour nous d'être ici au nom du respect et de la mémoire."

Une mémoire qui se doit d'être transmises aux générations futures. Des valeurs qui semblent bien ancrées à Bérismenil.


Antoine Billa