Le conseil communal d’Arlon a adopté jeudi soir à l’unanimité le lancement d’une étude de pré-faisabilité sur la création d’un réseau de chaleur au cœur de la ville.

Oui à une communauté d’énergie renouvelable incluant un réseau de chaleur urbain, voilà la position unanime du conseil communal arlonais.

Cette étude de pré-faisabilité sera confiée à Idélux Projets Publics qui en sous-traitera une partie. Son coût : de l’ordre de 80.000 euros. Son but : déterminer la meilleure solution.

Les bâtiments actuellement retenus sont l’hôtel de ville, l’école communale voisine, la résidence de la Knippchen et le complexe rénové de la Spetz ainsi que sa piscine ; l’ULG a aussi fait part de son intérêt et pourrait être associée, voilà la base de départ. Au niveau des solutions, deux possibilités : soit un réseau haute température (de l’ordre de 65°) produite probablement par biomasse, soit un réseau avec une eau à 25° où chaque bâtiment ou groupe de bâtiments aurait sa pompe à chaleur eau/eau pour relever la température selon ses besoins propres.

Si l’investissement "basse température" produit aussi une climatisation durant l'été, ce réseau ne permettra que plus difficilement l’adhésion des particuliers ; alors qu’un réseau à "haute température" permettrait les raccordements individuels sans investissements supplémentaires dans une pompe à chaleur. L’étude devrait déterminer la meilleure solution et le mix énergétique à privilégier. Le but ultime est de réaliser des économies et de tendre vers une neutralité carbone.

Les résultats de cette étude de pré-faisabilité devraient être connus avant la fin de la législature. L’éventuelle mise en œuvre dépendra des appels à projets de la Région et des subsides disponibles.