Tourisme

Redu, 40 ans de Fête du livre

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 Publié le mardi 02 avril 2024 à 16:04 - Mis à jour le mardi 02 avril 2024 à 16:32    Libin

Le village de Redu a vécu en ce week-end de Pâques sa 40e fête du livre. Ces dernières années, l’engouement s’est quelque peu estompé, mais le village entend bien se donner une seconde jeunesse autour de nouvelles offres touristiques.


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On était de loin de la toute grande foule ce samedi après-midi dans Redu, celle des premières éditions de la fête du livre, imaginée en 1984 par Noël Ancelot. Mais l’histoire de Redu continue de s’écrire. Au rythme des ses visiteurs, touristes-lecteur d’un jour, collectionneurs, ou chineurs d’éditions rares et bel objet… 

"Depuis le début, je suis là. Pas nécessairement chaque année, mais je suis une fidèle", nous glisse cette dame, de la région de Saint-Hubert.  "Nous, nous venons de Lyon, assurent cette maman et sa fille. Nous avions l'habitude de venir à Pâques à Suxy et nous profitions de l'occasion pour nous pousser jusqu'à Redu. On tenait à y revenir cette année".  

Pour marquer son 40ème anniversaire, le village du livre s’est adjoint quelques animations : tour de magie, groupe de musique, et photomaton... Redu s'est même offert un nouveau jeu de Monopoly, à son nom, inscrivant dans le temps ses places et rues, bien connues des bouquinistes ambulants. Pour ce 40ème, ils étaient une trentaine réunis dans le centre du village.

"Je suis venu une première fois il y a trente ans, c'était sous chapiteau. Et là, je reviens régulièrement depuis quatre ou cinq ans", explique Thierry Legros, bouquiniste à Ham-sur-Heure.

Les ouvrages régionaux et historiques  restent prisés au fil du temps, nous dit-on. Tout comme les bandes dessinées.  Intemporels objets d’art et de collection, qui traversent les générations et invitent à franchir les portes des libraires indépendants. "Les bandes dessinées marchent toujours bien. Même si c'est un peu plus compliqué ces derniers temps. Je suis en revanche étonné de l'engouement de ce samedi matin", se réjouit Pascal Grognard un des dix derniers bouquinistes restés fidèles à Redu.

"C'est vrai qu'on vient de vivre des années difficiles, mais on sent que ça redémarre, grâce aux nouvelles activités dans le village", observe Renée Van Hoorde, bouquiniste spécialisée en BD.

Avec l'intérêt pour le musée didactique Mudia, les ouvertures, récentes du moulin de la Dîme, restaurateur et producteur de farines régionales, et depuis ce samedi de la galerie d’art privée Space Art Gallery, donneront un nouveau souffle au village de Redu.


Christophe Thiry