Publié le lundi 11 avril 2022 à 16:12 - Mis à jour le lundi 11 avril 2022 à 16:52 Arlon
112, 100, 1733 ou encore 1722, des numéros qui peuvent sauver des vies ou vous porter assistance. Pour faire fonctionner les centrales d'appels, un personnel fiable est essentiel. Le dispatching d'Arlon souhaite recruter plus d'une quinzaine d'opérateurs pour assurer ses permanences.
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Lorsque vous formez le 100, le 112, le 1733 ou le 1722 ; vous arrivez ici, entre les mains d’une poignée d’opérateurs qui se relayent 24h/24. Un métier que Tanguy exerce depuis trois ans.
"Moi ce que j'aime dans ce métier, c'est avant tout le côté urgent. On ne sait jamais ce qui se cache derrière un appel. On peut se retrouver sur un accident de circulation, sur un feu de bâtiment ou sur une personne en détresse", explique Tanguy Desmicht, chef d'équipe à la centrale 112 d'Arlon.
Chaque jour, rien que pour le 112, plus de 500 appels sont traités. Les opérateurs écoutent les personnes en détresse, les guident et envoient les moyens nécessaires selon des protocoles très stricts.
"Chaque opérateur est pénalement responsable de ses choix. Et donc, pour nous aider, nous disposons d'un manuel belge de la régulation médicale. Cela nous permet de répondre efficacement à chaque situation", ajoute-t-il.
Mais pour que tout puisse tourner convenablement, il faut suffisamment de personnel. La centrale 112 du Luxembourg est l’une des mieux équipées de Wallonie, ce qui en fait un lieu de formation privilégié pour les stagiaires. Le hic, c’est qu’une partie de ceux-ci ne restent pas durablement à Arlon.
"Historiquement, nous avions souvent en formation des gens de Namur et de Liège. Après un certains temps, avec la durée des trajets, plusieurs personnes ont cherché à postuler dans d'autres centres provinciaux. Du coup, nous perdons ces gens-là. Nous avons besoin d'environ 15 nouveaux collaborateurs", explique Jean-Michel Grégoire", le chef du service 112 en province de Luxembourg.
Le Selor organise donc un recrutement ouvert à tous et spécifiquement pour la province de Luxembourg. Il n’est pas nécessaire d’avoir une expérience dans le domaine des urgences. C’est en tout cas ce qu’à pu constater Marvin, pompier de formation, lors de son stage au dispatching.
"C'est vraiment ouvert à tout le monde. Quelqu'un qui ne provient pas du secteur médical ou des pompiers aura certainement plus facile de s'intégrer que quelqu'un qui vient du terrain et qui a déjà des idées concrètes en tête", complète Marvin Lenaert, stagiaire au dispatching d'Arlon.
Après une sélection préalable, le candidat pourra suivre une formation théorique et pratique durant environ 3 ou 4 mois. Seul le CESS suffit pour pouvoir postuler, mais cela n’empêche qu’il faut répondre à certaines qualités.
"Il faut savoir gérer son stress et ses émotions correctement. On fait des nuits, des week-ends et des jours fériés. Il faut vraiment une bonne gestion en général et surtout être empathique et à l'écoute des gens. C'est vraiment important", termine Tanguy Desmicht, chef d'équipe à la centrale 112 d'Arlon.
Les candidatures peuvent être introduites sur le site du Selor jusqu’au 01 mai 2022.
