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Lucid : une marque de vêtements durables imaginée à Neufchâteau

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 Publié le jeudi 09 septembre 2021 à 18:00 - Mis à jour le vendredi 10 septembre 2021 à 09:07    Neufchâteau

"Fabriquer des vêtements sans créer de problème", c’est le credo de Jean Seyll. Ce jeune entrepreneur a créé Lucid, une marque de vêtements durables, produits en Belgique. Il entend ainsi contribuer à réduire l’impact environnemental de l’industrie de la mode. La rendre plus transparente aussi. 


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Jean Seyl, originaire de Marbay, dans la commune de Neufchâteau, est le jeune entrepreneur derrière la marque Lucid. Une marque qui entend relocaliser une production textile en développant des t-shirts 100% recyclés. Sa matière première est un fil confectionné en Espagne.  "Les t-shirts sont composés de matières recyclés", explique-t-il, "50% de cotons recyclés, issus de déchets textiles et 50% de polyester recyclés (des bouteilles plastiques) avec lesquels on refait un fil.  Ce fil prend la direction de la France pour fabriquer du tissu et il arrive ensuite à l'atelier de confection de Philippeville dans un atelier de couture du CARP, une entreprise de travail adapté."

Car il est difficile pour le moment de se procurer ce textile directement en Belgique.  Les acteurs de cette industrie se font aujourd’hui rare chez nous, mais à côté de la Chine, de l’Inde ou du Bangladesh, l’Espagne et la France apparaissent comme une alternative franchement plus locale.

Les clients ? La communauté des Lucides

Deux modèles hommes et deux modèles femmes sont actuellement prêts à être commercialisés. Des modèles réfléchis avec et en fonction des avis d’une communauté que Jean se plait à appeler les Lucides.  "Cette communauté m'aide, par exemple, au niveau du style, du prix, j’analyse leur manière de consommer, etc." explique le jeune entrepreneur.

Le prix d’un t-shirt est fixé à 45€. La production de 100 premiers exemplaires sera lancée sur précommande le 1er octobre prochain. A termes, Jean espère pouvoir étoffer sa gamme avec d’autres vêtements, mais aussi relocaliser l’entièreté de sa chaîne de production. Du chanvre issu de l’agriculture biologique belge est d’ailleurs déjà envisagé comme piste de future matière première.

 


Pauline Martial