Trois vétérans ont été mis à l'honneur par l'ambassadeur des États-Unis, ce vendredi 12 décembre 2025. Ils étaient présents au Bastogne War Museum, à l'occasion du Nuts Weekend.

Ils sont centenaires et sont des pièces d'Histoire à eux tous seuls. Ces trois vétérans de la Seconde Guerre mondiale se souviennent de la Bataille des Ardennes, et surtout, du froid de cet hiver 1944.

Près du village de Beho, où nous avions attaqué très tôt un matin. Et les avions vraiment surpris et tous éliminés. - David Marshall 
Et nous étions encerclés dans les bois près de Bastogne. Les Allemands nous attaquaient et nous répliquions évidemment... mais on gelait littéralement, la témpérature était en dessous de zéro. 19 jours, sans chaleur, à geler. - Jack Moran

Malgré les horreurs qu'ils ont vécues, une fois la guerre terminée, ils ont su se relever et construire une vie de famille, ou encore poursuivre des études.

Ma génération est rentrée à la maison, obtenu un travail, trouvé une fille à aimer, s'est mariés, on  eu quelques enfants.. on n'a pas été pleurer auprès du gouvernement pour obtenir quelque chose. - Jack Moran
Je suis rentré à la maison, retourné à l'école et obtenu mon diplôme de chimiste. J'ai bossé, je me suis marié. Une vie normale. Je suis très content d'être ici, je vois beaucoup de gens que je connais, qui sont contents de me voir et je me sens bien. Et chaque année, j'attends ce moment. - David Marshall

Pour Jack Einstein, l'histoire est un peu différente. Il n'est pas parti au front, mais est resté comme instructeur machiniste aux États-Unis.

Je pense personnellement que les gens aux Etats Unis en savent autant sur la guerre que vous dans ce pays. Évidemment, ils ont été touchés de près, plus qu'aux USA, où ils ont eu des restriction d'essence, de nourriture et tout ça. Ils manquaient de pas mal de choses, mais... ils n'ont jamais eu de véritables combats comme ici. - Jack Einstein

Le patriotisme américain est encore très présent chez ces trois vétérans de 101 ans, et traduit leur fierté d'avoir pu participer à la libération de nos contrées, dans un souvenir encore vivace aujourd'hui.