Vivalia a inauguré ce mardi un nouveau bâtiment destiné à l’auto-dialyse sur le site de Libramont. Un investissement de près de trois millions d’euros qui répond à une obligation légale de séparer les services de dialyse de ceux d’auto-dialyse.

 C’est un bâtiment flambant neuf composé d’un rez-de-chaussée et d’un sous-sol, ce qui lui offre une grande accessibilité. Situé près des urgences ce bloc est destiné aux patients en auto-dialyse, un traitement lourd et répétitif qui lutte contre l’insuffisance rénale.

"En dialyse, le patient est passif, c'est le personnel qui fait tous les soins, alors qu'en auto-dialyse, le patient est acteur de ses soins." Jean-Michel Martin, infirmier en chef du service Dialyse

Chef de service, le Dr Germanos, néphrologue, se souvient que des responsables de Libramont étaient venus le débaucher à Erasme en 2000 pour créer ce service. 23 ans plus tard, le challenge est réussi et les chiffres le prouvent. Aujourd’hui, le service de Libramont compte 3 néphrologues, un interniste, 18 infirmières dont 17 brevetées pour la dialyse et 4 aides-soignantes.

Ces 12 nouveaux lits permettent la prise en charge de 48 patients. A l’avenir, les services de dialyse d’Arlon et Libramont seront regroupés à Houdemont alors que l’auto-dialyse doit rester accessible localement.

"Dans les centres de santé de proximité, qui seront donc à Arlon, à Virton, à Libramont, à Bastogne et à Vielsalm, il y aura a priori des fauteuils d'auto-dialyse (...) La seule chose qui n'est pas encore définie, c'est de savoir si les sites de proximité seront sur les sites de santé actuels", Pascal Mertens, directeur général de Vivalia

Cette négociation toujours en cours avec les villes accueillant les implantations actuelles constitue un des défis majeurs de Vivalia.