Vous les avez peut-être déjà remarquées en vous promenant dans les rues d'Arlon. Des fresques d'art urbain colorent petit à petit le gris des façades. Elles font partie d'un parcours que la ville veut dédier à ce mode d'expression artistique.Une nouvelle oeuvre vient d'ailleurs de faire son apparition place des chasseurs ardennais.

106 m² de façade sur la résidence de la Knippchen, voici la toile dont dispose Anthea Missy. Pinceau à la main, l'artiste bruxelloise en est à l'esquisse de son oeuvre, inspirée des bleus de Matisse. 

« Ce que je cherche à représenter, c’est le lien mère-enfant. Ramener une féminité dans l’espace public en ces temps mouvementés que l’on connait avec les guerres partout dans le monde. Je veux véhiculer un message de paix et d’amour », développe l’artiste. « On peut y voir deux femmes ensemble ou un couple non genré, ça laisse aux gens la liberté de voir la forme d’amour qui leur convient ».

Plusieurs fresques comme celle-ci ont fait leur apparition à Arlon. Notamment, celle réalisée par des Danois sur la crèche des « Canailloux », à proximité de l'hôtel de ville. Ou encore une autre oeuvre qui a, elle, trouvé place rue de Neuchâteau. Elles sont le résultat d'un appel d'offres, lancé par la ville en 2022, pour créer un parcours de Street art, destiné à embellir le chef-lieu.  

« Des artistes de la région ont été très intéressés. Après, comme l’appel à projets était ouvert à tout le monde, nous avons sélectionné les œuvres qui nous intéressaient et qui mettaient en avant les lieux choisis de par le thème qu’elles véhiculent », explique Aurélie Sondag, du service Culture et Evènements de la ville d’Arlon.

 Une quinzaine d'oeuvres au total coloreront bientôt les rues arlonaises. Une carte touristique reliant chaque création par un QRcode ou un pictogramme sera éditée par la suite. 

Pauline Martial