Publié le mercredi 01 décembre 2021 à 16:38 - Mis à jour le mercredi 01 décembre 2021 à 17:17 Fauvillers - Habay - Province
Les annonces du dernier comité de concertation ont déjà des conséquences...En témoigne le secteur HoReCa qui assiste à une fuite d'une partie de sa clientèle. D'une part, des clients ont peur de créer des foyers de contaminations et d'autre part, il existe de nouvelles restrictions à l'égard de la profession. Exemples à Fauvillers et Habay.
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Ce mois de décembre, Rita Gabriel, gérante d'une salle des fêtes à Wisembach (Fauvillers), s'attendait à recevoir du monde : 12 banquets étant programmés à l'agenda. Mais ça, c'était avant le dernier Codeco... "Le téléphone n'arrête pas de sonner, non pas pour commander, mais plutôt pour annuler des repas. Les gens ont de nouveau très peur et d'ici la fin de l'année, il me reste un banquet. On aura rien avant le printemps je pense".
Des restaurateurs veulent rester positifs
"On va pas se laisser abattre, mais c'est vrai que pour notre personnel, nos équipes et nos familles, on aimerait bien avoir des règles qui durent un peu plus que six mois". - Martin Thiry -
Du côté des restaurants, les clients sont invités à venir un peu plus tôt au vu de la fermeture imposée à 23h avec un maximum de six personnes par table.
Aux "plats canailles de la bleue maison", à Habay-la-Neuve, on ne sait pas encore l'impact que cela aura mais on se dit prêt à s'adapter encore une fois : "Cet été, dû au fait qu'il y avait une distanciation sociale importante, un mètre cinquante entre chaque table, ça nous faisait baisser notre rentabilité de plus de 30% à l'intérieur du restaurant" explique le chef, Martin Thiry. "Du coup, on avait loué un chapiteau de plus de 200 mètres carrés pour continuer à faire nos 75 couverts habituels. Si demain, il y avait encore d'autres restrictions par rapport aux restaurants, c'est certain que je réagirais directement".
Vers une réduction de la TVA ?
Face à l'impact financier que les restrictions vont engendrer, le secteur HoReCa demande des mesures de soutien. Par exemple, une réduction momentanée de la TVA. "J'avais clairement évoqué qu'il était important de la prolonger jusqu'à la fin de l'année" nous confie Thierry Neyens, président de la Fédération HoReCa en Luxembourg. "Elle arrivait à terme fin septembre, et on peut comprendre que cette prolongation n'ait pas eu lieu pour raisons budgétaires, mais le secteur ne retravaillait pas encore à plein régime à ce moment-là".
Des discussions sont actuellement en cours avec les différents gouvernements. À ce stade, pas question de trop noircir le tableau selon Thierry Neyens. Chacun espère néanmoins que la courbe des contaminations s'inversera rapidement.