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Arlon : le personnel de l'Onem craint pour l'avenir de ses services

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 Publié le lundi 20 novembre 2023 à 20:22 - Mis à jour le lundi 20 novembre 2023 à 20:54    Arlon

La CGSP admin a manifesté ses craintes ce lundi matin devant les bureaux de l'Onem à Arlon. Si la direction assure que le bureau arlonais sera préservé, le personnel craint que l'on ne détricote les services de proximité de l'Office national pour l'emploi.


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Le bureau d'Arlon de l'Onem est-il menacé ? C'est le sentiment de la CGSP admi qui a fait le point ce lundi suite à la mise en place d'un plan de réorganisation. Si récemment le ministre du travail a assuré que le bureau arlonais serait bien maintenu, cela n'a pas rassuré le personnel.

La fusion ou centralisation de certains services leur fait craindre une disparition progressive du bureau qui deviendrait à terme une antenne de Namur. Avec quelles conséquences pour la proximité ? Pour Véronique Léonard, employée à Arlon et déléguée CGSP Admi, le détricotage des services a déjà débuté :

"On nous dit que le service des interruptions de carrière ne sera plus ici à Arlon, que la matière sera centralisée soit à Liège ou Charleroi, là on est sûr que ce service ne sera plus rendu localement".

Alors qu'un plan de restructuration se mettait en place, la CGSP s'est invitée dans les discussions pour faire valoir son point de vue. "La proximité telle que l'administration la présente, ce sont des antennes. Des antennes où il y aurait des permanences quelques jours par semaine, avec une personne derrière un pc qui met en rapport l'usager avec un spécialiste qui serait à Liège ou à Charleroi. Tout le monde sait que la qualité ne peut pas être au rendez-vous de cette manière là".

Avec un management et une politique d'embauche décentralisée, le bureau arlonais a peur de se voir vider de son personnel au fur et à mesure des départs naturels. Avec comme conséquence de ne plus être en nombre suffisant pour justifier la rentabilité de certains services qui seraient alors délocalisés.

"On veut assécher le bureau d'Arlon" prévient Véronique Léonard qui espère bien faire évoluer les textes présentés en négociation. "Mais les lignes ne bougent absolument pas et nous on veut peser sur cette réorganisation avant qu'elle ne se mette en place ".


Frédéric Feller