Au Grand-Duché du Luxembourg, le lundi de Pâques est fêté en grande pompe aux abords du Palais Royal. Un marché, Éimaischen, est mis en place. C'est là que vous trouverez vos "Péckvillercher", de petits sifflets en faïence en forme d'oiseaux
C'est une tradition à Luxembourg ville, depuis plus d'un siècle. Le marché de l' Eimaschen attire du monde. On y trouve surtout les « Péckvillercher », petits sifflets en terre cuite en forme d'oiseaux, vendus uniquement à l'occasion de l'Éimaischen. Leur aspect varie d'année en année, ce qui en fait des objets de collection convoités, autour desquels les collectionneurs se pressent déjà dès l’aube. Leurs sons rythment, avec les animations folkloriques et les stands de gastronomie, l'atmosphère si spéciale de ce marché unique.
Les vendeurs/fabricants sont essentiellement luxembourgeois. Mais depuis quelques années, des Allemands, Français et même Hongrois viennent proposer et vendre leurs créations. Lors de ce reportage, nous n'avons pas rencontré des Belges originaires de la Province de Luxembourg. Les prix varient : de 15 à plus de 50 euros, selon la taille, le modèle. Il y en a de toutes les couleurs, de toutes les tailles...pour tous les goûts. Si on ne siffle pas, cet objet sert de décoration dans un jardin ou sur la terrasse par exemple.
"Je suis flutiste. J'ai vu qu'il existait des ocarina, dans des brocantes. J'ai commencé à m'y intéresser. J'en ai plusieurs aujourd'hui qui me servent d'instrument de musique", explique ce Français originaire de Lyon.