La SNCB avancera de quelques minutes, les dimanches soirs uniquement, l’horaire du train L en provenance de Virton, Florenville et Bertrix pour permettre aux étudiants koteurs d’attraper la correspondance de 19h04 à Libramont vers Bruxelles.
L’opérateur note en revanche ne pas avoir “de solution pérenne pour le flux retour du vendredi soir”. 

 L’année 2026 commencera -un peu- mieux qu’elle ne s’était terminée pour les étudiants koteurs originaires de Gaume. Une solution a été dégagée, a-t-on appris à bonne source, pour leur permettre de “rentrer en kots” les dimanches soirs, sans devoir supporter une heure d’attente (!) en gare de Libramont. 

  • A partir de ce dimanche 4 janvier 2026 et jusqu’au lundi de Pâques du 6 avril 2026, le train L 5989 qui démarre à 17h40 d’Arlon et arrive à 19h03 à Libramont sera avancé entre Athus et Libramont de 5 à 6 minutes selon les gares. 

  • Ce train arrivera à Libramont à 18h57 au lieu de 19h03. Il permettra la correspondance sur le train IC 2141 qui démarre de Libramont à 19h04

  • Avec cette correspondance, les étudiants concernés pourront arriver à Namur à 20h12, à Louvain-la-Neuve à 21h01 (moyennant 13 minutes de correspondance à Ottignies), à Bruxelles-Luxembourg à 21h03, à Bruxelles-Central à 21h23 ou encore à Liège-Guillemins à 21h14 (moyennant 15 minutes de correspondance à Namur)

Le nouvel horaire dès ce dimanche 4 janvier

L’adaptation de ce trajet a été commandée à Infrabel et pourrait éventuellement subir des modifications à la marge. L’horaire définitif sera disponible sous peu via l’application. 

  • Arlon                              17h40
  • Messancy        17h50 / 17h51
  • Athus               17h55 / 17h56
  • Aubange          18h01 / 18h01
  • Halanzy            18h05 / 18h06
  • Virton                18h16 / 18h17
  • Florenville        18h33 / 18h33
  • Bertrix               18h47 / 18h48
  • Libramont         18h57

Mais encore une heure d'attente le vendredi soir

S’il s’agit là, très clairement, d’une bonne nouvelle pour les jeunes, pas d’euphorie tout de même. La SNCB n’a pas adapté les horaires de retour le vendredi soir : “nous n’avons pas de solution pérenne pour le flux retour du vendredi soir (qui est par ailleurs plus dispersé dans le temps)”, explique la SNCB dans un document qui nous est parvenu. “Au retour donc, les voyages via Bertrix pour les Florenvillois qui kottent à Namur et les voyages via Arlon (train) ou Marbehan (bus 33) pour les étudiants Virtonais restent recommandés. Pour les Florenvillois étudiant à Bruxelles ou Louvain-la-Neuve, la correspondance en 1 heure à Libramont reste celle recommandée”.

L’avancement de cet horaire aura cependant des conséquences pour les voyageurs venant de Luxembourg, Pétange et Rodange qui manqueront leur correspondance en gare d’Athus “leur train arrivant en gare au moment où celui vers Virton et Florenville démarrera”.  

"On ne lâche rien !"

En tête du combat mené avec ses homologues virtonais, la bourgmestre de Florenville se montre à moitié réjouie par la solution dégagée par la SNCB :

“Elle n’est pas idéale, elle est perfectible, mais c’est en soi une nouvelle rassurante pour les étudiants qui devront rejoindre leurs kots dès dimanche soir. J’y tenais vraiment en cette période d’examens”
Camille Maitrejean. 
"Ce n'est pas grand chose, mais ça reste une petite avancée. Nous avons dû bataillé auprès de la SNCB qui a consenti à adapter l'horaire au regard du faible impact de la perte de correspondance à Athus vers le Grand-Duché le dimanche soir"
Michel Mullens, échevin à Virton 

Depuis l’annonce des changements d’horaire de la SNCB, les élus de Virton et Florenville ont fait front face à l’opérateur, relayés au parlement par la députée Carmen Ramlot. “Et on ne compte pas en rester là. Ce sont des négociations que nous menons avec la SNCB, Infrabel et le cabinet du Ministre de la mobilité. Nous comptons bien mener cette enquête déjà évoquée avec l’opérateur pour évaluer l’ensemble des besoins pour tous les usagers de la ligne. Et je peux vous assurer qu’avec mon homologue de Virton Etienne Chalon et son échevin Michel Mullens, nous ne lâcherons rien.

"Notre combat est d'autant plus important que les travaux vont s'étaler sur deux, trois ans. Certes depuis Virton, les voyageurs peuvent prendre le bus vers Marbehan. Mais ce n'est pas une solution à long terme. Le risque est de s'entendre dire plus tard, que la ligne n'a plus d'intérêt", ajoute Michel Mullens.