Le marché de Noël du château de Mirwart a refermé ses portes ce week-end. Pour sa quatrième édition, l’événement a une nouvelle fois attiré un large public, séduit par le cadre et la diversité des exposants.

Le temps d’un week-end, le Château de Mirwart a accueilli la quatrième édition de son marché de Noël. Dans un décor patrimonial rarement accessible au public, visiteurs et artisans se sont retrouvés entre cour intérieure, espaces extérieurs et salles du château.

Comme l’an dernier, plusieurs milliers de personnes ont fait le déplacement, avec une fréquentation estimée entre 4 500 et 5 000 visiteurs sur l’ensemble du week-end. Une affluence qui témoigne de l’intérêt du public pour un marché à taille humaine, organisé dans un cadre hors du commun.

« C’est un village merveilleux et nous avons des souvenirs très spéciaux ici, c’est pour ça que nous sommes ici. Nous nous sommes mariés ici en été et maintenant, en hiver, il y a le marché de Noël. Nous sommes très heureux d’être de retour », explique un couple de Néerlandais revenus au château

Au fil des stands, les visiteurs ont pu découvrir une offre variée, mêlant artisanat, produits gourmands et créations originales. Pour les artisans, le rendez-vous reste une opportunité importante. Certains participaient pour la première fois, d’autres étaient déjà présents lors des précédentes éditions. Tous soulignent l’intérêt d’un public nombreux, curieux et fidèle, dans un cadre qui favorise les échanges et les rencontres.

« C’est important d’être présent ici quand on est un artisan. Il y a plein de nouvelles rencontres tout au long du week-end, et le cadre est magnifique avec le château juste à côté. On a le plaisir de revoir des clients d’année en année. Le cadre, l’accueil, le lieu...c'est fabuleux. »

Au-delà de l’aspect commercial, le marché de Noël permet aussi de découvrir le château sous un autre angle. En s’insérant dans une ambiance conviviale, l’événement contribue à rendre le lieu plus accessible et à attirer un public parfois peu habitué à franchir les portes d’un site patrimonial.

« Le but, c’est que les gens n’aient pas peur d’aller dans un château. Comme ça, on leur donne la possibilité de visiter l’endroit autrement », termine John Eyers, propriétaire du château