Jusqu'à ce vendredi matin, la police fédérale organise son marathon vitesse. Durant 24h, de nombreux contrôles routiers se tiennent partout en Belgique. C'était notamment le cas entre Libramont et Neufchâteau.
Posté le long de la E411, l'inspecteur Belle flashe les véhicules qui dépassent la limitation de vitesse. Il les renseigne ensuite aux motards positionnés quelques kilomètres plus loin. Ces derniers interceptent alors le chauffeur en excès de vitesse et l'emmènent vers la zone de rédaction où sont contrôlés permis de conduire et papiers du véhicule.
"En fonction de la vitesse à laquelle les gens ont été flashés, une verbalisation se fait, note Jean-Christophe Belle, inspecteur principal à la section opérationnelle de la police de la route en province de Luxembourg. Cela commence à 53€ pour les dix premiers km/h. On y ajoute 6€ par km/h en plus, ainsi qu'une amende d'administration de 10,42€. Quelqu'un qui se fait avoir à 130 km/h, il payera une amende de 63,42€."
Sensibiliser aux dangers de la vitesse
Si ces contrôles sont plus stricts qu'à l'habitude, ils servent surtout à sensibiliser les usagers aux dangers de la vitesse.
"C'est une forme de prévention, reprend Jean-Christophe Belle. Cela permet d'avoir un contact avec les personnes pour leur expliquer, leur faire comprendre ces dangers. C'est un bon moyen de prévention en plus de la répression."
Tolérance technique de 6%
Lors de cette matinée de contrôle, un véhicule a été flashé à 185 km/h. Toutefois, moins de 5% des usagers étaient en excès de vitesse. Une tendance qui semble à la baisse selon les services de police.
"Les gens roulent moins vite qu'avant car il n'y a plus de tolérance. Seuls nos appareils ont une tolérance technique de 6%. Cela veut donc dire qu'un flash à 129 km/h, cela correspond à 121 km/h. Dans une zone 120, cela vaut une verbalisation."
Un flash à une vitesse de 172 km/h est lui synonyme de retrait de permis immédiat. Ce marathon de la vitesse se poursuivra jusqu'à ce vendredi matin, 6h.