Au fil des éditions, le salon du livre d'Étalle se conforte comme un rendez-vous incontournable du calendrier littéraire provincial. Près de 1500 visiteurs ont rejoint le hall des sports ce dimanche pour la septième édition.
Dès l’entrée, on est séduit par le souci de décoration qu’affichent les deux organisateurs : la bibliothèque d’Étalle et le comité de jumelage Étalle-Clérieux. Et ce salon annuel a conforté son succès pour cette 7e édition zen réunissant plus de 60 auteurs, une quinzaine de dessinateurs ou illustrateurs et une dizaine de maisons d’éditions, dont certaines venues elles aussi avec leurs auteurs. Mais quelles sont les recettes de ce succès ?
"Déjà la première chose, c'est que c'est ouvert aux familles ; aux enfants. Le fait que les enfants viennent, les parents viennent, les grands-parents viennent. Évidemment, la qualité des auteurs est très importante. Et l'entrée gratuite, on préfèrera toujours que les gens achètent un livre plutôt que payer une entrée." Marjorie Noël, organisatrice, bibliothèque d’Etalle
Pour les auteurs, c’est l’occasion d’exister autrement que par leur couverture, de rencontrer son public ou de se faire connaître. Stéphanie Moins, après ses sept tomes de la série "Le Pacte", a même choisi ce salon pour la sortie officielle de son nouveau roman "Atlant’Ys". Cette citée d’Ys est une ancienne légende bretonne, une région que l’auteure affectionne particulièrement.
Côté dessinateurs, un voisin grand-ducal présentait sa BD coécrite avec deux journalistes parisiens. "L’arnaque des nouveaux pères, enquête sur une révolution manquée". Un titre qui annonce la couleur.
Publiée chez Glénat, cette enquête en bulles peut déjà se targuer de 30.000 exemplaires vendus. Mais on ignore le nombre de conversions. Autre illustratrice, Faustine Villance, qui, sur base d’une photo, dessine votre portait sur sa palette graphique le temps que vous fassiez à peine un quart de tour du salon.