La société Aspiravi annonce relancer la demande de permis pour l'installation de quatre éoliennes au nord de la Barrière Hinck. Situé face aux cinq éoliennes existantes, en zone forestière, le projet avait été par deux fois refusé : en première instance et en recours. Aspiravi estime pouvoir avancer de nouveaux éléments. 

La société Aspiravi remet sur la table sa demande de permis pour quatre éoliennes à ériger  à la Barrière Hinck, juste en face de ses cinq mats déjà installés. 

Cette nouvelle demande porte, comme la précédente, sur quatre mâts d’une hauteur de 230 mètres pour une production estimée à 69 GWh/an, soit l’équivalent de la consommation de près de 18 500 ménages. 

Initialement déposé en 2023, le projet avait fait l’objet d’un avis négatif en première instance de la part des fonctionnaires technique et délégué,  notamment en raison de son positionnement en zone forestière.
La société avait alors introduit aussitôt un recours auprès du gouvernement wallon et de son ministre en charge de l'environnement  Yves Coppiters. Lequel était resté sans réponse au termes du délais imparti, renvoyant de facto à la première décision de refus. Le dossier aurait pu en rester là. 

Mais c'eut été sans compter sur la détermination du promoteur, convaincu que les éléments qu'il a apportés dans le cadre du recours n'ont pas été pris en compte. Aspiravi ne cède rien estimant que 

"L’étude d’incidences a été enrichie et actualisée. Les conclusions de ce complément ont permis d’apporter les éclaircissements attendus et de répondre aux enjeux identifiés, ce qui a conduit à un avis favorable du DNF", indique le promoteur éolien Aspiravi.
« Nos projets sont mûrement réfléchis, techniquement solides et respectueux des réglementations. Avec un total de 69 GWh/an, soit une production quasiment 2 fois plus importante que le parc existant voisin, l’extension du parc éolien le long de la N4 à hauteur de Sainte-Ode représenterait à lui seul 1,1 % des objectifs wallons en matière d’éolien terrestre. Cela représente un chiffre significatif au regard des enjeux de 2030.
Nous croyons dans ce projet, dans sa qualité, et dans sa capacité à contribuer positivement à la transition énergétique », poursuit Xavier Houdry.