Ce jeudi, le gouvernement wallon a annoncé un coup d'accélération dans l’assainissement de friches
industrielles. Parmi les cinq projets, on retrouve les sites Devilca à Paliseul et Ravago à Virton.

Ce jeudi, le Gouvernement wallon a adopté une nouvelle série de décisions visant l’assainissement de cinq friches industrielles (Paliseul, Jambes, Virton, Seneffe, Engis), confié à la SPAQuE.

"Ces interventions s’inscrivent dans la stratégie régionale de reconversion et de valorisation des terrains dégradés afin de renforcer la disponibilité foncière pour des projets économiques, urbains ou résidentiels, tout en améliorant durablement la qualité des sols et des cadres de vie".

L'objectif est de libérer 1.500 hectares en favorisant la reconversion de friches mixtes ou stratégiques. L'opération se base sur des financements du Plan de Relance de la Wallonie (PRW) et des fonds européens FEDER. En province de Luxembourg, les deux sites concernés attendent une réaffectation depuis longtemps déjà. 

Paliseul – Site « DEVILCA »

À Paliseul, la friche « DEVILCA » (8.700 m²), ancien site industriel aux pollutions multiples (métaux lourds, hydrocarbures, cyanures), fera l’objet d’une excavation ciblée des terres contaminées, avec traitement hors site, remblayage par terres propres et mesures de confinement.

Selon nos informations (voir reportage de juillet 2025 ci-dessous), les travaux d'excavation des sols pollués se feront au deuxième trimestre 2026 et la déconstruction des bâtiments devrait se terminer en juin 2026. 

Budget : 1,5 million d’euros.

Virton – Site « Anciens ateliers du Chenois (Ravago) »

Remis en lumière tout récemment avec la rave party à Latour (Virton), l'ancien site ferroviaire et industriel présente une contamination sévère aux hydrocarbures. Les travaux prévoient l’excavation de 4.000 m³ de terres, dont 540 m³ envoyés en traitement thermique, le solde étant biotraité sur site. Les dalles seront intégralement déconstruites pour permettre la reconversion industrielle.

Budget FEDER : 1,8 million d’euros.

« À travers ces cinq nouveaux projets, nous libérons du foncier indispensable pour les besoins futurs des territoires, tout en assainissant des pollutions parfois anciennes et complexes. C’est un investissement pour la santé publique, pour l’attractivité économique et pour la cohérence d’aménagement de notre territoire ».
Yves Coppieters, Ministre de la Santé et de l’Environnement,