Politique

Saint-Léger. Philippe Lempereur "doit quitter toutes ses fonctions politiques"

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 Publié le mercredi 22 avril 2020 à 16:03 - Mis à jour le jeudi 23 avril 2020 à 14:47    Saint-Léger


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Nous vous en parlions hier, le premier échevin de Saint-Léger, Philippe Lempereur a été arrêté ce mardi et inculpé pour coups et blessures portés envers son épouse et ses enfants. Il comparaîtra vendredi devant la chambre du conseil pour décider de son maintien ou non en détention.

En attendant les suites judiciaires, les conséquences politiques sont déjà d'actualité à Saint-Léger où le Bourgmestre, Alain Rongvaux, exige la démission de Philippe Lempereur de toutes ses fonctions politiques.

"Il est hors de question qu'il reste échevin, soit il présentera sa démission ou on le démissionnera, et je pense qu'il doit quitter toutes ses fonctions politiques, conseil communal y compris".

Une demande qu'accepte et comprend tout à fait l'intéressé, comme nous l'a confirmé son avocat Me Gavroy. Selon lui, Philippe Lempereur a adressé ce mercredi sa démission.


Le Collège communal va devoir se réorganiser en conséquence et faire monter un conseiller de la majorité dans l'executif. Selon la répartition des voix, c'est Chantal Rongvaux qui devrait monter au Collège, la répartition des attributions fera l'objet d'une première réunion ce jeudi.


L'opposition réagit

De son côté l'opposition a également réagi. Via un communiqué, le groupe "écoute" salue la décision du Collège mais n'hésite pas à rappeler que ses mises en garde avaient été ignorées par le passé :


"A ce stade, le 1 er échevin est toujours présumé innocent et nous faisons
confiance à la justice pour le traitement de cette bien triste affaire.
Nous avons tout d’abord une pensée pour sa compagne et ses enfants. Ce
qu’ils traversent pour l’instant doit être très éprouvant.

Nous prenons acte de la démission du 1 er échevin tel qu’annoncé dans la
presse. Il nous semble évident que celui – ci ne pouvait plus exercer de mandat
public. Cependant, nous tenons à rappeler qu’il y a quelques mois, nous avions
déjà alerté le conseil communal à propos d’agissements violents dans le chef
de l’échevin. Un fait est d’ailleurs toujours à l’instruction. À l’époque, malgré
notre intervention, la majorité avait soutenu le 1 er échevin".