Politique

Les urgences et les hospitalisations de nuit menacées à Marche et Bastogne ? "Des gros bobards !"

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 Publié le lundi 17 fevrier 2025 à 17:19 - Mis à jour le lundi 17 fevrier 2025 à 17:38    Province

Dans une interview accordée à Sudpresse, le président du parti socialiste, Paul Magnette, a récemment affirmé que la coalition "Arizona" prévoyait la suppression des urgences pour une série d'hôpitaux de moins de 250 lits dont Bastogne et Marche-en-Famenne. Des propos qualifiés de "gros bobards" au conseil provincial de ce lundi.

Le nouveau gouvernement fédéral aurait-il plus d'un accord secret dans son sac ? Le parti socialiste en est convaincu. Sur ses réseaux sociaux, il fait écho d'une menace qui plane sur les hôpitaux de Bastogne et de Marche-en-Famenne. Des hôpitaux qui risquent la suppression de leurs urgences et de leurs hospitalisations de nuit. Depuis cette déclaration, une pétition circule et le personnel soignant s'inquiète.

 "Tout ça, c'est des gros bobards ! Ce n'est fondé sur rien !", déplore le député provincial MR Dominique Gillard. "Il y a eu quelques experts en Flandre qui, vu le paysage hospitalier flamand qui n'a rien à voir avec le paysage wallon, ont émis cette hypothèse. Notre paysage luxembourgeois ne permet en aucune manière cette possibilité".

Quelle réaction des socialistes luxembourgeois ?

Précision faite, le MR, comme les Engagés et Ecolo demandent à Stéphan De Mul, député socialiste en charge de la santé, de dénoncer cette fausse information. "On ne peut pas lancer des informations comme ça quand ce n'est pas correct !", assène le chef du groupe Les Engagés, Elie Deblire. "On ne peut pas accepter ça ! Tant Philippe Courard que Mélissa Hanus, que tu dois alerter au plus vite, doivent vraiment s'indigner de ce qu'on essaye de faire passer au niveau national !". Youri Martin, conseiller Ecolo, enchaîne : "Maintenant, il faut une réaction. On va voir comment vous allez réagir".

Quelque peu chancelant dans sa réponse à cette question d'actualité, le député De Mul réplique : "Je vais prendre contact avec mes instances et après voir d'où viennent ces informations qui ne sont pas concertées. On prendra position par rapport à ces contacts".

Le sujet n'est donc pas clos et reviendra très vite sur la table du conseil provincial. Mais la réaction promise sera-t-elle vraiment celle attendue ?


Nicolas Lefèvre



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