Publié le vendredi 14 octobre 2022 à 16:50 Gouvy
Depuis un mois, les brasseries font face à une pénurie de CO2, ce gaz utilisé à différentes étapes de la fabrication de la bière. Pour répondre à ce manquement, certains brasseurs mettent en place d'autres procédés en veillant à ne pas impacter la qualité de leur produit. Exemple chez Lupulus.
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Issu des usines d'engrais et d'ammoniaque actuellement en stand by, le CO2 est devenu une denrée rare pour les brasseries. Utilisé à différentes étapes de la fabrication d'une bière, ce gaz manque depuis un mois. La brasserie Lupulus à Courtil (Gouvy) ne reçoit actuellement qu'à peine 15% de ses besoins en dioxyde de carbone. Pour pallier à ce problème, des solutions ont été mises en place, notamment en réduisant la quantité utilisée et en le remplaçant par de l'azote.
Ce contexte de pénurie a donc poussé les techniciens à revoir leurs méthode et à optimiser certains maillons de la chaine. La consommation de CO2 d'une sous-tireuse a par exemple a été divisée par huit.
Outre cette pénurie de CO2, la crise énergétique et la hausse du prix des matières premières frappent également de plein fouet le secteur brassicole. Comment éviter une trop grosse répercussion sur le prix du produit fini ? La réduction ou la récupération des pertes font partie des hypothèses suivies par la brasserie gouvionne. Autant d'élément qui pourraient permettre au consommateur de ne pas tomber en pénurie de ses produits favoris.
