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Le LEC, bientôt remis à un nouvel opérateur ?

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 Publié le mardi 14 janvier 2020 à 17:33 - Mis à jour le mardi 14 janvier 2020 à 17:45    Libramont


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Les négociations avancent bien entre l’entreprise Franki et le LEC Libramont Exhibiton & Congress. Comme nous vous le révélions la semaine dernière, le tribunal de l’entreprise de Neufchâteau avait condamné le LEC à verser 3.8 millions d’euros plus intérêts, mais la société Franki est disposée à trouver un accord financier à l’amiable. Si le montant (tenu secret) semble acquis, les parties prenantes travaillent d’arrache pied à l’échelonnement et au montage financier de cet accord. Chacun se montre impatient de se reconcentrer sur son métier...

Mais en marge de cet accord financier actuellement négocié, nous venons d’apprendre que la gestion future du LEC devrait être cédée à un autre opérateur que le Cheval de Trait Ardennais.

Hormis la dette vis-vis de Franki, le LEC doit aussi faire face à des pertes annuelles conséquentes sur son exploitation. Depuis 2012 et l’inauguration du nouveau bâtiment, les comptes sont dans le rouge, au point d’approcher les 10 millions d’euros de déficit cumulé. 

Pour tenter d’en sortir, les responsables du LEC et de la Sogepa (bras financier de la région wallonne et principal actionnaire public du LEC) planchent sur un nouveau modèle juridique et sur la scission des activités. 

Selon nos informations,  toutes les démarches commerciales et l’animation des halls d’exposition, des salles de conférence et de restauration seraient confiées à un opérateur privé, encore à déterminer. 

Le Cheval de Trait Ardennais deviendrait alors un des clients du LEC, dont il louerait les installations pour l’organisation de la Foire de Libramont et ses autres spectacles comme la Nuit de la Holstein, l’Equestre Event Show, le salon pêche expo...  L’équipe actuelle -18 personnes- serait reprise par l’union professionnelle Cheval de trait Ardennais. 

Cette séparation des tâches, et en quelque sorte reprise en main de la gestion du LEC par la Région, devrait ouvrir la voie à une recapitalisation publique et privée et ainsi assurer la continuité de l’outil. 

Christophe Thiry