L'étude diligentée par la Région Wallonne sur les broyeurs de métaux a livré ses résultats hier mais ceux-ci ne sont que tendances car la participation des adolescents riverains des broyeurs n'a pas été à la hauteur des attentes.

 À Aubange, seulement huit ados au lieu des cinquante espérés se sont soumis aux analyse d'urine et prise de sang programmées par L'ISSeP (l'Institut Scientifique de Service Public) pour déterminer les risques encourus par les riverains des broyeurs de métaux. C'est trop peu pour tirer des conclusions scientifiques.

Pas de résultats scientifiques mais toutefois des tendances qui ne sont pas nécessairement celles que l'on attendait.

"Les résultats sont rassurants sur certaines substances, en particulier les PCBs  qui était pourtant le point d'attention particulière depuis plusieurs années en Wallonie, où là, on n'a aucun dépassement des valeurs de référence sanitaire. Par contre, on a effectivement des points d'attention particulière pour d'autres substances ; en particulier le P-Fos qui est un des P-Fas existant en Wallonie, où on a effectivement une surexposition. Et également une surexposition pour l'arsenic et le plomb urinaire."  Céline Tellier, ministre wallonne de l'environnement

Or dans le sud-Luxembourg, l'arsenic est naturellement présent dans les sols, au point qu'il est quasiment impossible pour certains maraîchers d'y obtenir le label "bio"

La région pointe toutefois la stricte diminution des pollutions directes de tous les broyeurs à métaux depuis qu'on leur a imposé de filtrer leurs émissions. Quant aux pollutions diffuses, deux ans d'études pour obtenir seulement des tendances, c'est décevant. Mais la Wallonie s'engage à suivre ces données et à les intégrer dans les futurs renouvellements ou demandes de permis