Publié le vendredi 16 juin 2023 à 15:41 - Mis à jour le samedi 17 juin 2023 à 15:24 Marche-en-Famenne - Province
En été, certaines communes sont sous pression en raison des camps. Pour comprendre les réalités et les défis de chacun, les mouvements de jeunesse belges ont organisé un tour des communes. Elles en dressent un bilan positif.
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Au total, 25 communes ont échangé avec l’ensemble des mouvements de jeunesse néerlandophones et francophones, dont neuf dans notre province (Chiny, Bertrix, Gouvy, Wellin, Vielsalm, Houffalize, Manhay, Marche-en-Famenne, Hotton et Bastogne).
« Les communes sont reconnaissantes de l’initiative. L’idée n’était pas de dégager de nouveaux éléments, mais de s’aligner sur des choses qui existent déjà, tant au niveau communal que des fédérations », explique Gilles Beckers, porte-parole de la Fédération francophone des scouts. « Rappeler par exemple que, là où une série de communes prennent des arrêtés sur certains aspects, les fédérations de mouvements de jeunesse ont bien souvent déjà pris des décisions en interne sur le sujet. Faire passer le message aux communes que nous voulons la même chose, que nous sommes des alliés, cela permet bien souvent de débloquer certaines situations ».
Un règlement commun
Au niveau provincial, un règlement commun a été adopté par les 12 communes de la zone de police Famenne-Ardenne. Deux tiers à trois quarts des communes luxembourgeoises devraient faire de même d’ici l’été prochain. Cet outil se base notamment sur le fait de laisser aux bourgmestres le soin d’agréer les endroits de camps.
« Cela leur donne la main au niveau sécurité », estime Olivier Schmitz, le gouverneur de la province, « L’endroit est-il accessible ? Assuré ? Visité par les pompiers, si c’est un bâtiment ? Est-ce qu’il y a du réseau ? Un lieu de repli en cas d’inondation ? N’est-il pas trop près d’un cœur de village qui nécessite de la quiétude ? ».
Une attention est également portée au « vivre ensemble » relatif au bruit, au hike ou encore au porte-à-porte. De même que la responsabilité des animateurs : ils doivent toujours être à 100 % capables d’animer les enfants qui sont sous leur responsabilité. « En disant cela, on se positionne clairement concernant l’alcool et les fêtes », souligne le gouverneur de la province.
Face à la pression des camps, certaines communes optent pour des arrêtés ou règlements plus stricts. C’est le cas notamment de Chiny, Bouillon et Florenville.
27 personnes relais
Pour faciliter les contacts avec les autorités communales, les commerces et la population, 27 communes luxembourgeoises ont fait appel à un « Monsieur » ou une « Madame Camp » pour cet été.
Enfin, notez qu’avec un total de 1011 camps, la province de Luxembourg comptera 79 camps de moins cette année. La province de Liège comptabilisera, elle, 39 camps en moins. En revanche, la province de Namur en accueillera trois de plus, celle du Hainaut 39. 15 camps supplémentaires sont également enregistrés dans le Brabant wallon et 34 en Flandre.
