Culture

Rocambole : Quand l’action de tirer donne une raison de maronner

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 Publié le vendredi 13 fevrier 2015 à 19:30    Province


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Tirer, c’est aussi bien projeter qu’exercer une traction sur une chose… Il y a donc le tir et le tirage.

Le tir, c’est quand le mouvement va de soi à la chose ciblée. Et le tirage, quand le mouvement va de la chose convoitée à soi.

Et les marrons alors ?… On y vient !

Les marrons, c’est bon quand c’est chaud et… – surtout ! – quand c’est des châtaignes.

Seulement, il faut les tirer du feu… À temps ! Ni trop tôt, ni trop tard. Quand c’est bon, quoi ! Mais quand c’est bon, c’est chaud. Et quand c’est chaud, ça brûle !

Alors le mieux, c’est de les faire tirer par quelqu’un d’autre.

Comme dans la fable de La Fontaine : Le singe et le chat. Qui nous a laissé la formule : tirer les marrons du feu. Et on a même longtemps précisé la façon d’opérer en ajoutant : avec la patte du chat.

Dans la fable de La Fontaine, le singe, c’est le gagnant.

Il est drôlement mariol. Tandis que le chat, lui, il est un peu concon…

Et alors dans une affaire où ils sont tous deux mêlées, le chat se fait rouler ; il se retrouve marron.

Et alors ?…

Alors il maronne, ma foi !

 

Photo de Véronique Mergaux et légende de Zapf Dingbats