Culture

Rocambole : Pais mes agneaux, pais mes brebis

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 Publié le samedi 31 août 2013 à 18:00   

Est-ce que vous vous rappelez cette parole de l’évangile selon saint Jean ?... Non ! Vous étiez dernier en catéchisme… Et en vocabulaire ? Et en grammaire ?Ce pais, p.a.i.s., c’est quoi, grammaticalement parlant ?... Hein ?... C’est un verbe, oui !… C’est le verbe paître… qui signifie manger, d’accord ! Mais pas que… Pas ici, en tout cas, sinon il serait au pluriel. Ou alors le donneur d’ordre – puisqu’on est à l’impératif – s’adresse au loup… Et il lui dit qu’il peut manger ses agneaux et ses brebis.Non, ça ne va pas, ça… C’est absurde, ça ne tient pas debout. On est dans l’évangile, quand même. Et les agneaux, les brebis, on ne les livre pas au prédateur… On se les garde. Pour Pâques !... Paître ici est à prendre, à comprendre dans son sens ancien ; c’est : mener les animaux aux champs pour qu’ils y mangent.Et une fois, ma foi, qu’ils auront… pu – participe passé de paître –, qu’ils seront repus ; une fois qu’ils seront bien épais, bien pleins, mûrs à point, couic !… À nous de nous repaître, mes bien chers frères ! À nous, les bons gigots d’agneau, mes amis !


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