Publié le jeudi 28 septembre 2023 à 18:40 - Mis à jour le jeudi 28 septembre 2023 à 21:19 GDL - National
Un nouveau Traité Benelux de coopération policière entrera en vigueur à partir du 1er octobre. Ce nouveau traité crée de nouvelles possibilités d'intervention transfrontalière et améliore les échanges d'informations entre les forces de police des trois pays.
Newsletterok
Recevez notre newsletter pour ne rien manquer de l'info, du sport et de nos émissions
Les ministres compétents et les chefs de police des trois pays ont signé aujourd'hui les accords d'exécution nécessaires pour que le nouveau Traité Benelux de coopération policière entre en vigueur le 1er octobre 2023.Concrètement, les frontières nationales ne s'appliquent plus lors de poursuites et les restrictions disparaissent :"Auparavant, la police était autorisée à poursuivre un suspect au-delà des frontières que dans certaines circonstances, ce qui signifiait que de nombreuses poursuites devaient être interrompues à la frontière. Désormais, une poursuite qui commence légalement dans un pays peut tout simplement se poursuivre dans l’autre pays, ce qui la rend plus efficace. Le traité est également novateur et permettra aux policiers d'effectuer certaines opérations de recherche dans le pays voisin (comme l’interrogation des témoins ou des victimes). D'autre part, les forces de police auront désormais un accès direct aux bases de données respectives dans des cas spécifiques et pourront échanger des données, par exemple dans le cadre de patrouilles mixtes dans la région frontalière. En effet, les enquêtes policières consistent à recueillir et à partager rapidement des informations pour résoudre des affaires. Le partage ciblé de certaines informations entre les services de police, mais aussi avec les administrations (locales), permet d'intervenir plus rapidement sur le terrain. Autre nouveauté : des services de police spéciaux (tels que les unités antiterroristes) peuvent être déployés au-delà des frontières dans des situations de crise aiguë. En outre, l'assistance lors d'événements majeurs (tels que les sommets de l'UE ou de l'OTAN) reste possible".