La paix signée ce mardi avec Arlon et bétonnée dans une convention a permis à l'intercommunale Vivalia de faire prolonger son existence par son Assemblée Générale et de créer une structure immobilière pour y loger ses futurs projets.
Ne dites plus Vivalia 2025 mais Vivalia 2030. Mais ce changement cosmético-temporel en cache un autre, et de taille : Vivalia et Arlon ont trouvé et validé un accord.
Après une assemblée générale menée tambour battant, le CA de l'Intercommunale des Soins de Santé Vivalia devait valider un projet de convention négociée avec la ville d'Arlon. Le nouveau Conseil d'Administration, issu des dernières élections communales et présidé par le Libramontois, Roland Déom (Engagés), a alors pu se réunir.
Prévu pour durer 45 minutes, ce CA a finalement pris plus d'une heure et demie mais il a validé la convention négociée avec la commune d'Arlon qui s'engage à rapidement retirer son recours déposé devant le Conseil d'Etat.
651,7 millions d'euros de travaux
Plus rien ne s'opposait donc à ce qu'une nouvelle Assemblée Générale extraordinaire, convoquée dans la foulée, valide la prolongation de la durée de vie de l'intercommunale pour trente ans (ce qui est nécessaire pour aller demander des crédits auprès des banques) et la constitution d'une structure immobilière qui permettra, elle, de lisser la TVA par des remboursements échelonnés et de ne pas emprunter les 21% des montants nécessaires à la construction du nouvel hôpital Vivalia Coeur d'Ardenne à Houdemont. Mais aussi de financer les travaux des futures proxi-cliniques, des investissements à l'hôpital de Marche-en-Famenne, et la construction d'un nouveau centre destiné aux soins psychiatriques à Bertrix. Des travaux estimés à 651.7 millions d'euros.
C'est donc un gros "Ouf" de soulagement qu'a poussé le management de l'intercommunale après les votes des actionnaires.