Mouvement de grève chez Ores à Aye, dans la commune de Marche-en-Famenne, ce mercredi. Plus rien n'entrait ou ne sortait des locaux suite au piquet d'une trentaine de techniciens, qui réclame ardemment une revalorisation salariale.

Le mouvement touche tous les sites wallons de l'opérateur des réseaux gaz et électricité. Les grévistes réclament une revalorisation de leurs salaires.

Interrogée par nos confrères de la RTBF, Morgane Lambot, déléguée syndicale CSC Bâtiment - Industrie & énergie, estime qu'on a oublié une partie du personnel.

"Ils ont décidé de revaloriser des fonctions de maîtrise, donc de chefs d'équipe mais pas les métiers techniques à proprement parler, donc pas les métiers des personnes qui sont sur le terrain. Ici, on parle d'agents de contact, qui se rendent chez les clients afin d'établir les différentes prescriptions techniques, pour un nouveau raccordement par exemple. On parle des surveillants de chantiers, qui sont tous les jours dehors sur nos chantiers, au contact des entrepreneurs, des clients, de différentes personnes qui peuvent œuvrer sur un chantier. Ces personnes-là font partie des métiers oubliés".

Les syndicats n'expliquent pas pourquoi la première vague de revalorisation s'est déroulée sans accroc, pour ensuite s'arrêter brusquement.

Ce mercredi, "la direction n'ayant fait aucun geste, le mouvement de grève se poursuivra encore ce jeudi", nous confirme Morgane Lambot. Qu'en sera-t-il pour les jours suivants ?