Ce samedi, nos confrères de l'Avenir ont évoqué les suites judiciaires du dossier des marchés publics qui avait éclaboussé la campagne électorale 2024. L’instruction pénale est terminée et le renvoi ou non en correctionnel sera examiné en janvier. 

On se souvient que l'affaire avait éclaté en pleine campagne électorale, l'ancien bourgmestre Patrick Adam avait alors évoqué un « lynchage politique » durant une conférence de presse en octobre 2024.

C'était le climax d'une affaire débutée en mars avec des perquisitions menées à l'administration communale. Il faudra plusieurs mois avant que le Parquet ne confirme que plusieurs dossiers étaient visés, dont certains liés à une suspicion de prises d'intérêts dans le chef de certains mandataires. Le principal visait la récupération, sans marché public, de déchets de raclage de la N89. Aujourd'hui, nos confrères de l'Avenir Luxembourg écrivent que seul l'échevin des travaux serait finalement renvoyé devant le tribunal. 

L'ancien bourgmestre, lui, ne serait pas inquiété, par contre, un autre dossier de fraude aux subsides serait apparu durant l'enquête, pour un emploi subventionné mais non attribué. Le Parquet demanderait ainsi le renvoi pour ces faits pour Patrick Adam, mais également la Ville et Sébastian Pirlot, secrétaire communal faisant fonction au moment des faits. On rappelle que la présomption d'innocence reste de mise.

L'examen complet du dossier, qui comprend également d'autres faits supposés de prise d'intérêt , est fixé en chambre du conseil de Marche, le 9 janvier.

Mais une remise est déjà envisagée par le conseil de Patrick Adam, qui annonce qu'il plaidera une demande de non-lieu total.

Toujours selon l'Avenir, le Parquet aurait décidé de requérir le non lieu à l'encontre du frère de l'ancien bourgmestre et responsable informatique de la Ville. Ce dernier avait été suspecté d'intrusion malveillante dans des boîtes mails du personnel, mais il n'y aurait finalement pas lieu de le poursuivre en l'absence de charges suffisantes.