Ce mercredi 26 novembre, la mobilisation était toujours très forte en Luxembourg pour le troisième jour de grève. Des zonings et centres commerciaux ont été bloqués à Arlon et Marche pour réclamer plus de justice sociale. Les acteurs culturels sont également sortis donner de la voix.
Le secteur culturel est aussi descendu dans la rue. Artistes, musiciens, centres culturels, se sont donnés rendez-vous au rond point de la Pirire à Marche-enFamenne pour manifester leurs craintes face aux mesures prises par les différents gouvernements. On écoute à ce propos Liesbeth Vandersteene , directrice de l'ASTRAC, le Réseau des professionnels en Centres culturels, interviewé par Perrine Borlée de Matélé.
"On est descendus dans la rue parce qu'on est inquiets pour notre secteur, pour le projet de société qu'il incarne. On est inquiets pour les partenaires de ce secteur et on est solidaires du monde associatif qui est fragilisé par les mesures des différents gouvernements en place".
Est-ce que les centres culturels sont en danger aujourd'hui ?
"Les centres culturels sont fragilisés, ça c'est clair. Il y a des centres culturels qui procèdent déjà à des licenciements, il y a des centres culturels qui rentrent des budgets déficitaires et la situation ne va que s'aggraver dans les années qui viennent, clairement oui. On attend une vraie reconnaissance du rôle de la culture dans la société, du monde associatif aussi pour la vitalité de la démocratie, on attend en fait qu'il y ait un projet de société qui défende les personnes les plus fragiles".