Publié le samedi 14 juin 2025 à 10:29 - Mis à jour le samedi 14 juin 2025 à 11:53 Arlon
Mercredi, le Palais provincial d'Arlon a accueilli des responsables et des acteurs de la santé de toute la Grande Région. Deux initiatives ont été lancées pour plus de coopération transfrontalière dans le cadre du programme Interreg IV.
Ils sont venus de toute la Grande Région pour partager des expériences et réfléchir à des collaborations transfrontalières en matière de santé. Comme dans beaucoup d'autres domaines, une zone frontalière a tout intérêt à collaborer avec les pays limitrophes. Mais dans les faits, pour tenter de faire plus avec les moyens existants, on doit lutter contre un réflexe étatique.
Deux initiatives ont été lancées : Remocosan, porté par l'Université de Liège veut faire de la Grande Région un modèle de coopération sanitaire, qui a montré son intérêt lors de la Covid-19 et Waluxsanté pour renforcer la coopération déjà existante entre la Wallonie, qui préside la Grande Région, et le Grand-Duché.
Le ministre wallon de la santé, Yves Coppieters, avait fait le déplacement et a dressé une longue liste des besoins, tout en reconnaissant que les moyens nouveaux sont très limités.
La perte d'attractivité pour les études, la faible capacité d'attrait des zones rurales, la pénurie de personnel, les différences salariales entre états voisins, les pierres d'achoppement sont nombreuses sur le chemin de la collaboration. Pour les soins à domicile, le manque d'infirmières devient critique.
"La valorisation salariale est bien-sûr aussi importante par rapport à la charge de travail ou la charge émotionnelle qu'une infirmière ou une aide-soignante peut avoir. Je pense que notre problématique, ici, en Luxembourg, c'est quand-même aussi la concurrence du Grand-Duché.", Pascale Adam, directrice du service Aide et soins à domicile en province de Luxembourg
Car le salaire est probablement une des raisons que la raison ignore.
Recevez notre newsletter pour ne rien manquer de l'info, du sport et de nos émissions