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On et Hargimont où la situation reste préoccupante: "La force incroyable de la rivière"

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 Publié le jeudi 15 juillet 2021 à 10:33 - Mis à jour le jeudi 15 juillet 2021 à 16:26    Marche-en-Famenne

A Marche-en-Famenne, la situation est particulièrement critique à On et Hargimont. Les deux villages sont inondés dans leur partie basse. L’évacuation d’habitants est en cours.


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Alors que le pic n’est attendu que vers 15 heures, ce jeudi, la situation est déjà critique pour deux villages de la commune de Marche-en-Famenne. A On et Hargimont, les pompiers sont occupés à évacuer les habitants. Nicolas Grégoire, le bourgmestre faisant fonction, était d’ailleurs en réunion lorsque nous l’avons contacté, peu avant 10 heures : « Les habitants sinistrés sont accueillis en deux endroits : l’école communale de On et la salle Saint-François à Marche-en-Famenne. Les personnes accueillies peuvent se restaurer. Le CPAS est aussi sur place pour les prendre en charge et préparer la suite. » Une trentaine de personnes ont ainsi trouvé refuge à On, une vingtaine trouve un peu de répit à la salle Saint-François. Le bourgmestre f.f. déconseille absolument de se rendre dans ces villages. Pour lui et les équipes communales, trois priorités doivent être gérées ces prochaines heures : « L’évacuation des sinistrés, organiser l’aide aux citoyens et régler les problèmes d’électricité. »

La force « incroyable » de la rivière

Sur les réseaux sociaux, les vidéos tournées à Hargimont sont spectaculaires. Les habitants, les pieds dans l’eau, filment impuissants leurs maisons inondées. L’une d’elle ouvre une fenêtre pour montrer aux internautes des voitures à peine visibles au loin, surmontées presque entièrement par le courant. « La rivière a une force incroyable » nous confie Lydie Poncin-Hainaux, conseillère communale marchoise, résidente dans la partie haute de Hargimont. Elle poursuit : « Je vis ici depuis 42 ans. Le village a déjà été inondé, dans sa partie basse, mais pas comme ça, pas avec une telle ampleur ! C’est catastrophique ! Beaucoup de gens se mobilisent dans le village. Je suis inquiète pour les sinistrés. Les gens n’arrêtent pas de nettoyer. On pare au plus pressé et c’est la sécurité avant tout. »


Samira Boudou